Une prochaine édition du festival du Périgord noir placée sous le signe de l’excellence


Yvard Claude-Hélène

Une prochaine édition du festival du Périgord noir placée sous le signe de l'excellence

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Temps de lecture 3 min

Publication PUBLIÉ LE 13/06/2018 PAR Claude-Hélène Yvard

L’affiche du festival du Périgord noir est sans doute une des plus réussies de toutes les éditions de cette manifestation qui s’est inscrite au fil des ans, comme l’un des événements culturels majeurs en Dordogne et en Nouvelle-Aquitaine. Placée sous le signe de la pensée invisible, la prochaine édition se déroule du 25 juillet jusqu’au 12 octobre dans une quinzaine de lieux, parfois au patrimoine exceptionnel, et propose une programmation éclectique et exigeante bâtie autour de concerts de musique classique ou baroque et de jazz ainsi que de deux académies renommées de baroque et d’orgue. « Cette année, nous avons souhaité créer de nombreuses passerelles entre les arts, exemple entre l’oeuvre littéraire des Misérables de Victor Hugo, le cinéma et la musique le mardi 7 août au château de Sauveboeuf », souligne Jean-Luc Soulé, président du Festival, lors de la conférence de presse organisée mardi à Bordeaux. Quelques jours auparavant, le 25 juillet, le public pourra découvrir ou redécouvrir à Montignac, Camille et Julie Berthollet, un duo d’une grande complicité virevoltant du répertoire classique au répertoire plus jazz ou musique du monde en compagnie du pianiste Guillaume Vincent. Invitées du festival en 2016, les soeurs Berthollet reviennent pour deux concerts dans le cadre d’un partenariat avec le festival Cultures aux coeurs. Pour le premier concert, elles seront acompagnées par l’orchestre roumain Romanasul. Camille Berthollet avat été révélée au grand public par l’étourdissant «Eté» de Vivaldi, à l’émission Prodiges en décembre 2014. Pour le baroque, la jeune génération se lâche avec Justin Taylor (clavecin) et Fahmi Alqhai (viole de gambe), Johannes Pramsohler (violon) et l’Ensemble Diderot en têtes d’affiche. Les amateurs assisteront aussi au retour du jeune Edgar Moreau, jeune violoncelliste en devenir à l’occasion d’un concert en l’église de Saint-Léon-sur-Vézère. 

Place au jazz

Parmi les nouveautés de cette édition, deux journées seront consacrées au jazz avec des jeunes talents en devenir. Car un des leitmotiv du festival est de donner sa chance à des artistes en devenir et de lancer leur carrière professionnelle. Un week end jazz sera donc organisé à la chartreuse des Fraux, les 11 et 12 août. Il s’agit d’un nouveau lieu à découvrir. Quatre concerts seront proposés pendant ces deux jours,  avec la participation du  Gauthier Toux Trio & Quatuor, des élèves de la classe de jazz du Conservatoire de région de Bordeaux et le Jazz Orchestra de Lausanne (composé de jeunes artistes issus de la Haute Ecole de Musique de Lausanne). Le 12 août, ils présenteront un moment musical autour de la vie de l’illustre écrivain et musicien Boris Vian. Par ailleurs, le dimanche 19 août,  une soirée « carte blanche » sera consacrée aux lauréats du Concours de Genève avec, parmi eux, le Quatuor Hanson, Rémi Durupt, David Fischer et Lorenzo Soulès. Une autre sera dédiée aux lauréats de la Fondation Safran pour la musique, dont la pianiste Célia Oneto-Bensaïd et son Trio Märchen.

Du 10 au 20 aût, la 17e Académie Baroque

Du 10 au 20 août, la 17ème Académie baroque internationale de l’abbaye de Saint-Amand-de-Coly sera consacrée à l’oratorio Il Trionfo del Tempo e del Disinganno de G.F. Haendel. La direction musicale est confiée à Iñaki Encina Oyón. L’équipe pédagogique est composée de Johannes Pramsohler (1er violon et responsable des cordes), Carlos Aransay (chef de chant et technique vocale), Francesco Corti (clavecin et basse continue) et Alison Mc Gillivray (violoncelle, musique de chambre et Feldenkreis). Du 5 au 9 août, l’Académie d’orgue et de clavecin de Sarlat, dirigée par Michel Bouvard, professeur d’orgue au C.N.S.M. de Paris, mettra à l’honneur de jeunes talents dans une série de concerts et master classes, avec le concours de la claveciniste Yasuko Uyama-Bouvard. Elle fera résonner les grandes orgues Lépine de la cathédrale de la capitale du Périgord Noir. Une douzaine d’organistes du monde entier triés sur le volet viendra assister à cette master class. « La cathédrale de Sarlat, la Dordogne et la Nouvelle-Aquitaine sont repérés comme un des lieux pour l’orgue et pour l’enseignement de l’orgue de qualité, précise le président du festival.

L’ambition du Festival du Périgord Noir demeure comme le souligne Jean-Luc Soulé, « de faire aimer et partager plus largement les diverses facettes de la musique classique ou du jazz, ici réinventés dans un univers patrimonial absolument unique ». Cette nouvelle saison cherchera à être à la hauteur de cette ambition, afin de surprendre, distraire et émouvoir. 

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