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PUBLIÉ LE 23/04/2024 PAR Sylvain DesgroppesChercher une forme d’épanouissement dans sa vie professionnelle, développer son activité, imposer sa volonté, dans l’entraide, le partage, la solidarité, voilà le concept autour de l’association Les Joséphines, réseau d’entrepreneuses créé à Sarlat en février 2024. L’aboutissement d’un projet défendu par l’actuelle présidente, Ophélia René, conseillère en transaction – vente à l’agence immobilière Century 21 de Sarlat.
« J’avais déjà fréquenté plusieurs réseaux d’entrepreneurs, et le réseautage, la dynamique d’entreprise, les rencontres m’apportent. Je voulais les retrouver, et le faire autour d’un réseau féminin était une possibilité. C’est une façon de sortir de l’isolement », décrit la présidente, qui va travailler sur ce concept pendant quatre mois. Après une première réunion en janvier 2024, le réseau Les Joséphines est donc lancé.
Quel réseau ?
Les expériences passées d’Ophélia René vont lui servir : « J’ai été dans des BNI, qui sont très orientés business, j’ai suivi des réunions du groupe ADER, où l’on parle des problématiques des jeunes entrepreneurs, j’ai été au Dordogne Business Club, qui fait du réseautage, je voulais rassembler tous ces aspects ». La présidente de l’association apporte également sa touche personnelle, un réseau féminin.
Sylvain Desgroppes | Aqui À l’initiative de l’association Les Joséphines, Ophélia René est la présidente de ce réseau d’entrepreneuses depuis sa création en février 2024.
« Le fait de vouloir se mettre en avant n’est pas toujours naturel. Là, on n’a pas la même façon d’aborder les choses, ce n’est pas la même atmosphère, et on peut prendre la parole de façon plus ouverte », juge Ophélia René. Le nom de l’association ne doit rien au hasard : « Joséphine Baker, cela fait référence au territoire. C’est une femme qui a brillé à l’international, une femme forte, bienveillante, professionnelle », continue-t-elle.
Et maintenant ?
Les premiers mois sont une réussite. Les Joséphines rassemble 22 membres, responsables, cheffes d’entreprises et salariées, de multiples secteurs d’activité, la finance, le tourisme, la gastronomie, le bien-être, l’artisanat, l’immobilier. « Notre seule contrainte, c’est de ne pas avoir deux personnes exerçant le même métier, sauf si elles ne sont pas en concurrence directe », précise la présidente.
Sylvain Desgroppes | Aqui L’association Les Joséphines communique autour d’un logo fort pour se faire connaître.
La diversité des professions enrichit le carnet de contacts, la diversité des profils et des responsabilités permet de mieux couvrir l’ensemble des problématiques. La seule demande est de s’investir dans le temps. L’association propose une réunion le mardi de 12h à 14h, une semaine sur deux. La réunion se déroule soit de façon standard, pour aborder un thème spécifique, soit autour de la visite de l’entreprise d’une membre.
« Le maître-mot, c’est de sortir de l’isolement. En zone rurale, le tissu entrepreneurial est moins fort, il faut savoir se regrouper pour créer ces rencontres. On pourrait être gêné de devoir créer un réseau 100 % féminin pour parler. Mais en même temps, on n’est pas obligé de tout faire dans la mixité. Nos objectifs sont la dynamique de développement de nos entreprises, l’élévation personnelle par le travail », conclut Ophélia René.
