Le Festival International de Journalisme reviendra « plus grave » à Couthures


Alix Fourcade

Le Festival International de Journalisme reviendra « plus grave » à Couthures

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 28/03/2018 PAR Alix Fourcade

Si, pour sa troisième édition, le Festival International de Journalisme a choisi de se séparer de son adjectif « vivant », ce n’est pas parce qu’il prévoit d’être d’un ennui mortel, mais parce que le public n’arrivait pas bien à voir à quoi le qualificatif correspondait. Le groupe le Monde, en partenariat avec Sud-Ouest et France 3 Nouvelle-Aquitaine notamment, a établi un programme de débats autour de sept grandes thématiques correspondant aux requêtes des festivaliers.

Aux sujets « plus graves », donc, selon la formule du président du directoire du groupe Le Monde, Louis Dreyfus, comme l’immigration et les violences sexuelles, viendront s’ajouter des sujets divers, autour de l’intelligence artificielle, ou encore du vin, puisque le festival souhaite s’implanter dans l’actualité locale de ce village du Lot-et-Garonne.

Côté technique journalistique, le duo mythique d’enquêteurs du Monde formé par Gérard Davet et Fabrice Lhomme s’occupent de programmer des discussions, autour du journalisme politique et de l’éducation à l’information, entre autres. « On a pas mal bourlingués, mais on n’a pas franchi le périph’ parisien depuis quelques années, donc on est heureux de participer au festival », a expliqué Gérard Davet, en insistant sur la remise en question de son travail que les discussions avec le public à Couthures lui permettent de faire.

Speed dating avec des journalistes

Parrainée par le comédien Benoît Poelvoorde, cette troisième édition attend la venue de journalistes aux profils divers : Jean-Michel Aphatie de France Info côtoiera la patronne du média controversé RT France, Xenia Federova.  Des personnalités politiques seront aussi de la partie, comme le député de la France Insoumise, Alexis Corbière, ou encore Julien Dray, ancien député socialiste et fondateur de l’association SOS Racisme. 

Situé à une heure de Bordeaux, Couthures-sur-Garonne est un lieu où il fait bon se prélasser au soleil et sous les platanes du bord de Garonne, comme l’explique Monsieur Dreyfus. C’est aussi une commune symbolique pour la fondatrice du festival Laurence Corona, qui dit s’être fait souffler l’idée à l’oreille par Philippe Chaffanjon. Le célèbre journaliste de Radio France, aujourd’hui décédé, y avait élu résidence. « Un moyen de s’éloigner du parisianisme qui pèse sur l’image du Monde », également, selon Gérard Davet.

En parallèle, un festival « off » aura aussi lieu. Les 5-12 ans pourront participer à la P’tite Rédac et publier un journal papier quotidien. Le journaliste et président de l’association Reporters sans frontières, Pierre Haski, animera ses rendez-vous au clair de lune à la nuit tombée. Des speed dating d’une quinzaine de minutes en tête-à-tête avec des journalistes seront également mis en place. Enfin, pas de panique pour les amateurs de football qui craignent de ne pas pouvoir regarder la finale de la Coupe du monde, le 15 juillet, puisqu’elle sera diffusée en direct sur la place de l’église.

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