Bordeaux, nouvelle “place-to-be” du jeu vidéo ?


Gaming Campus et ses trois écoles centrées sur le secteur du jeu vidéo s’installent à Bordeaux à la rentrée 2024, au plus proche de son florissant secteur vidéoludique.

Après Lyon et Paris, Gaming Campus installe à Bordeaux ses écoles d'art, de commerce et d'informatique autour du jeu vidéo.Gaming Campus

Après Lyon et Paris, Gaming Campus installe à Bordeaux ses écoles d'art, de commerce et d'informatique autour du jeu vidéo.

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Temps de lecture 3 min

Publication PUBLIÉ LE 23/10/2023 PAR Léo Marchandon

Gaming Campus, fondé à Lyon il y a cinq ans par le groupe Quest Education (qui ouvre également un campus cybersécurité à Bordeaux), a rapidement acquis une expérience solide dans l’enseignement du jeu vidéo en France. “Nous nous sommes étendus à Paris, car beaucoup de studios sont là bas”, explique Valérie Dmitrovic, Directrice Générale du groupe. Pour répondre aux besoins des étudiants désireux de poursuivre des carrières dans l’industrie du jeu vidéo, l’école étends ses activités à Bordeaux.

Ce dernier saut géographique en Nouvelle-Aquitaine est particulièrement significatif. La région est devenue une véritable terre du jeu vidéo en France. Le géant français Ubisoft y a développé son dernier triple-A (Assasin’s Creed Mirage), et coexiste avec d’autres studios innovants, comme Asobo (A Plague Tale) ou Motion-Twin (Dead Cells), contribuant à faire de Bordeaux une “place-to-be” du jeu vidéo.

Commerce, Informatique et Art

Sous l’appellation “Gaming Campus”, ce sont en réalité trois écoles complémentaires qui coexistent. G. Business , l’école de commerce de Gaming Campus, offre un programme allant de l’esport à la création de contenu transmédia en passant par l’évènementiel. Les étudiants peuvent acquérir des compétences en gestion, en marketing et en communication orientées vers le jeu vidéo, mais applicables à tous domaines. La filière se divise en cinq masters répondant à des besoins dans l’industrie, de la gestion de projets aux questions de monétisations. Visant un secteur largement international, certains sont dispensés en anglais.

Tous font la part belle aux intervenants professionnels. “Pour le master Esport Business par exemple, beaucoup d’intervenants viennent de G2 Esports, la plus grosse équipe européenne”, explique Valérie Dmitrovic pour souligner les liens tissés avec le monde professionnel.

Parallèlement, G. Tech, l’école d’informatique et de jeux vidéo, prépare des futurs développeurs de jeux vidéo avec une formation complète en programmation, en utilisant des langages courants et en développant des moteurs de jeu. Les spécialisations incluent le développement de jeux, l’intelligence artificielle et la réalité virtuelle. La troisième école, G. Art, axée sur les arts visuels 2D et 3D, offre aux étudiants la possibilité de se spécialiser dans des domaines tels que l’animation 3D, créant ainsi une cohésion complète entre les aspects créatifs et techniques de l’industrie du jeu vidéo … ou d’ailleurs.

Le jeu vidéo est avant-gardiste dans les usages, car c’est une industrie extrêmement digitale avec des communautés bien spécifiques, fortes, jeunes. Quand on étudie dans notre école, on peut apporter ces innovations, tout ce qu’on a appris, dans d’autres secteurs plus classiques”, avance la Directrice Générale.

Première industrie culturelle mondiale

Au lancement, chaque école n’ouvrira qu’une première année comprenant 30 places. Les locaux seront partagés avec Guardia, ce qui promet un environnement vivant et collaboratif, offrant la possibilité de croiser l’éducation en cybersécurité et le jeu vidéo, deux domaines essentiels de la technologie. L’école s’engage également à fournir à tous ses étudiants le matériel informatique nécessaire à leur formation, mais également tous les logiciels professionnels pertinents, trop onéreux pour des étudiants. De plus, l’école propose un programme en alternance dès la quatrième année, permettant aux étudiants de plonger directement dans l’industrie du jeu vidéo pendant leur formation.

On a reçu un bel accueil de SO Games avec qui on travaille de près”, explique Valérie Dmitrovic. L’association des professionnels du jeu vidéo en Nouvelle-Aquitaine, l’une des plus grandes de France, représente plus de 100 acteurs. “On est content d’apporter des talents bien formés à l’industrie. On sait que nos élèves sont convoités, donc on veut apporter à la France des talents très bien formés pour ce qui est quand même la première industrie créative et culturelle mondiale. C’est un secteur qui se développe, qui recrute, et qui est un des fleurons de la France.

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