Une école de cybersécurité en renfort de l’écosystème tech


Une école post-bac spécialisée, la Guardia Cybersecurity School, ouvre un campus à Bordeaux et formera des étudiants dès la rentrée 2024 dans un domaine crucial de l’informatique.

GUARDIA CS

L'école propose une formation technique complète en cybersécurité en 3 ou 5 ans, en alternance à partir de la 3ème année.

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Temps de lecture 3 min

Publication PUBLIÉ LE 05/10/2023 PAR Léo Marchandon

Après ses campus à Paris et Lyon, La Guardia Cybersecurity School s’étend avec l’annonce de l’ouverture de son campus à Bordeaux en septembre 2024. Cette école, créée par Quest Education Group, se distingue par sa spécialisation marquée autour de la cybersécurité et son approche éducative moderne. L’objectif premier de l’établissement est de “garantir l’employabilité de ses élèves en les formant pour des secteurs en forte demande, voire en pénurie, comme le domaine de la cyber”, selon la Directrice Générale du groupe Valérie Dmitrovic.

La pédagogie mise en œuvre repose sur des projets concrets, permettant aux étudiants de développer leurs compétences de manière pratique. Chaque année, ces derniers sont impliqués dans 15 à 20 projets”. Actuellement à la recherche de locaux, l’école vise l’accessibilité pour les étudiants, favorisant des emplacements en centre-ville ou à proximité du tramway. Pour sa première année à Bordeaux, l’école accueillera 60 élèves, en première et troisième année.

Dans le monde de la tech, Bordeaux attire

Le choix de Bordeaux répond à plusieurs motivations essentielles. Tout d’abord, cette décision vise à rapprocher l’établissement des étudiants. “Si je veux faire de la cybersécurité, j’ai le choix entre Paris et Lyon. Pas la porte à côté”, schématise Valérie Dmitrovic, ajoutant que “beaucoup n’ont pas envie de quitter cette belle région”. Surtout, Bordeaux bénéficie d’un écosystème technologique dynamique, incarné par la présence de la French Tech et de ses 800 membres, “la plus dynamique de toute la France”. La nouvelle école aspire à contribuer à cette dynamique en fournissant des talents aux entreprises locales, dont certains acteurs majeurs comme Tehtris.

La création de ce campus s’inscrit également dans la lignée de l’initiative gouvernementale visant à accélérer le développement en cybersécurité dans tous les territoires. A l’instar des Campus Cybersécurité, qui essaiment dans toute la France. “On a déjà discuté avec le directeur du Campus, qui compte proposer des projets à réaliser à nos élèves. Il y aura aussi la possibilité pour nous d’emmener nos étudiants sur des moments forts, des masterclass, des rencontres.” L’école vise aussi à devenir à la fois une porte d’entrée vers le vibrant écosystème tech néo-aquitain pour les étudiants, et une source de talents frais pour le secteur.

Que ce soit dans le secteur privé, public, au sein des entreprises, des institutions, des collectivités locales ou de la santé, la cybersécurité devient une préoccupation majeure dont les métiers sont complexes et exigeants, avec des enjeux considérables et une forte pression, notamment en cas d’attaques. “Il y a des enjeux colossaux, il faut des jeunes bien formés. On ne peut pas se permettre d’avoir une formation d’un an, d’où la nécessité d’une école spécialisée. Nos élèves sont dans la cyber dès la première année. Ils vont apprendre à coder en ayant une vue cyber dès le départ”, explique Valérie Dmitrovic.

“Il faut mettre les mains dedans”

L’école propose une formation de trois ou cinq ans. Les étudiants ont la possibilité de s’arrêter au niveau du bachelor, après une troisième année en alternance pour tous. “À ce stade, ils peuvent soit trouver un emploi dans le domaine, soit poursuivre vers une spécialisation en cybersécurité au niveau du Master of Science (MSc), tout en continuant en alternance pendant les quatrième et cinquième années”, explique Valérie Dmitrovic. Cette approche de cinq ans dont trois années d’alternance offre aux étudiants la possibilité d’obtenir un diplôme de niveau bac +5 en ne payant de leur poche que deux années d’études, “généralement moins de 10 000 euros”.

L’école adopte une approche globale en couvrant l’ensemble du domaine de la cybersécurité sur cinq ans. Les enseignants, tous issus du monde professionnel, apportent une approche pratique basée sur des projets concrets. Une méthode de formation “à l’envers” qui invite les étudiants à apprendre par eux mêmes en mettant la main à la pâte sous le patronage de leurs enseignants plutôt que simplement recevoir des leçons toutes faites. “Il n’y a que comme ça qu’on apprend, il faut mettre les mains dedans”, appuie Valérie Dmitrovic. “Je peux demander de l’aide aux intervenants mais surtout aux camarades. On apprend aussi bien de ses intervenants que de ses camarades. La formation est enrichie, on comprend mieux ce qu’on fait. Tout ceci développe la capacité à travailler en équipe, fait acquérir de la confiance, ce qui est hyper précieux quand on a vingt ans et qu’on ne sait pas de quoi on est capable, encore. Au lieu d’écouter passivement, on apprend activement.

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