Ces ballons bordelais qui veulent asseoir les Etats-Unis


L'entreprise bordelaise de sièges ballons Bloon a atteint les 3 millions d'euros de chiffre d'affaires en 5 ans. Elle s'attaque désormais à l'international, notamment aux Etats-Unis, et vise les 10 millions d'euros de chiffres d'affaires d'ici 2027.

Bloon

Les ballons Bloon visent à lutter la mauvaise posture.

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 02/05/2024 PAR Manon Gazin

Après cinq ans d’existence, 100 000 ballons vendus et 3 millions d’euros de chiffre d’affaires réalisés, l’entreprise bordelaise convoite désormais l’international, plus particulièrement les Etats-Unis. Et les 10 millions d’euros de chiffre d’affaires d’ici 2027. Créée fin 2018, Bloon vise à lutter contre la sédentarité et la mauvaise posture, grâce à ses sièges ballons imaginés par un ostéopathe co-fondateurs de la marque. Ces ballons, au design soigné, promettent « une nouvelle manière de s’asseoir », grâce à des « micromouvements » imposés constamment au corps, selon Raphaël Mille, l’un des co-fondateurs de l’entreprise. 

Encore récente, Bloon vend 30 000 ballons par an, et 95% de ses ventes se font en France. « Mais l’objectif, c’est de fonctionner partout dans le monde », affirme Raphaël Mille. La marque a désormais passé la seconde, en s’attaquant au marché asiatique l’année dernière. « Nous avons déjà vendu 2 000 ballons en Corée du Sud, et 2 000 au Japon, via des distributeurs locaux », explique Raphaël Mille. Une manière de contourner les barrières culturelles et de la langue. 

 

Une stratégie en plusieurs étapes

Un autre marché très prometteur s’ouvre désormais à Bloon : celui des Etats-Unis, très orientés sur le fitness. « C’est pratiquement là-bas qu’est né le gymball », sourit le co-fondateur. Pour s’attaquer à ce marché, la PME a misé sur une stratégie en plusieurs étapes. En juillet dernier, une campagne de communication sur les réseaux sociaux a été lancée durant six semaines, ciblée pour le public américain. Permettant ainsi d’acquérir une première base de futurs clients.

Remy PUJOL

Raphaël Mille, l’un des trois co-fondateurs de Bloon.

Cette première étape a été suivie en septembre d’une campagne de financement participatif sur la plateforme Indiegogo. Les contributeurs ont pu bénéficier d’un tarif spécial pour acquérir un ballon, avec la promesse de recevoir le produit dans un délai de trois mois. À l’heure actuelle, 1500 d’entre eux y ont été vendus. 

En Europe, la société fait face à son plus gros concurrent : Vluv, une marque allemande qui propose également des ballons d’assise. Pour cibler le marché européen, Bloon développe un nouveau site multilingue, qui vise à lui permettre de s’attaquer à l’Allemagne, le Benelux (Belgique, les Pays-Bas et Luxembourg), puis l’Europe du Nord (Norvège, Suède et Danemark) en 2025.

 

Bientôt des magasins physiques ?

Si la marque n’a pas de boutique physique, elle est implantée dans 300 points de vente partout dans le monde. Là encore, la société ne compte pas en rester là. « L’objectif, c’est d’avoir un jour des magasins physiques », affirme son co-fondateur. Mais à l’heure actuelle, l’entreprise est mono-produit, ce qui n’est pas l’idéal pour ce projet. D’autres produits sont cependant en développement au sein de Bloon, afin de diversifier sa gamme. La société, qui emploie aujourd’hui 12 personnes, compte également s’agrandir, et fait face à « de gros enjeux de recrutement » de par son ambition. 

Côté tarifs, l’entreprise se positionne « dans le secteur haut-de-gamme », avec des prix qui commencent à 179 euros. Une somme justifiée notamment par « la confection des ballons au Portugal », soutient Raphaël Mille, qui explique ne pas avoir de cible précise. « Nos produits s’adressent à toutes les personnes qui veulent trouver une solution pour lutter contre leur sédentarité, qui ont un mal de dos par exemple. Ou qui veulent s’en servir comme d’un élément de décoration ».

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