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PUBLIÉ LE 15/02/2023 PAR Manon GazinDes burgers gourmets à la française, servis dans une ambiance conviviale au milieu d’une déco vintage. Ce concept a été le combo gagnant pour l’enseigne bordelaise « Les Burgers de Colette ». Après un peu moins de quatre ans d’existence, cette dernière ambitionne pour 2023 de doubler son nombre de restaurants et d’atteindre les 10 millions d’euros de chiffres d’affaires. Cette année, la chaîne de restaurants s’ouvre à la franchise, et projette de recruter 50 nouvelles personnes.
Tout commence en avril 2019, lorsque le premier établissement ouvre rue Sainte-Catherine, à Bordeaux. La marque est alors lancée par François Dallemagne et Thibault Bouillon, qui possèdent déjà des restaurants à Caen. Et si moins d’un an après son ouverture, « Les Burgers de Colette » font face à la pandémie de Covid-19, l’enseigne a su tirer profit de cette crise via le service de livraison à domicile. « Nous étions un des rares restaurants de burgers à être resté ouvert pendant le confinement. Donc la marque s’est développée à ce moment-là« , explique Christopher Petit, CEO des « Burgers de Colette ».
Un deuxième établissement ouvre ensuite ses portes en janvier 2021, dans le quartier des Chartrons, également à Bordeaux. Suivi d’un troisième en novembre 2021 à Rennes, puis d’un quatrième en juin 2022 au Cap-Ferret. Enfin, un dernier « Burger de Colette » est ouvert en août 2022, à Grand Théâtre, à Bordeaux. « J’ai rejoint l’aventure au moment de l’ouverture du deuxième restaurant, en tant qu’associé, pour développer cette marque qu’on voulait dès le début duplicable et franchisable« , affirme Christopher Petit.
Doubler son chiffre d’affaires et son nombre de restaurants
Cette aventure est en effet loin de s’arrêter. Si « Les Burgers de Colette » représentent une soixantaine d’employés et 4,5 millions d’euros de chiffres d’affaire en 2022, tout pourrait encore s’accélérer cette année. Leur objectif est notamment de passer de cinq établissements à dix, en s’exportant partout en France.
« Un restaurant, qui ouvrira au printemps, est déjà en travaux à Angoulême« , explique Christopher Petit. « Nous travaillons aussi sur le développement à Paris, aussi bien en succursale qu’en franchise« . Car l’enseigne se lance à présent dans cette dernière, et fait face à de nombreuses candidatures. Mais son CEO l’affirme : « Les premiers franchisés devraient voir le jour à Paris et en Île-de-France.«
Cinquante nouveaux emplois pour trois types de postes
Cinquante nouvelles personnes devraient également être recrutées cette année, principalement pour les nouveaux établissements. La chaîne compte recruter des managers, directeurs et équipiers polyvalents, « sauf exception, tous en CDI ou en contrat étudiant », souligne Christopher Petit. À Angoulême notamment, « entre 12 et 15 personnes » seront nécessaires. « Sur 10 à 12 employés [chaque établissement représentant dix employés en moyenne, ndlr], nous avons 8 ou 9 équivalents temps pleins. Et deux ou trois étudiants, par exemple en contrat de 20 heures« , précise le CEO de la marque.
Il semble cependant important de souligner qu’une partie de ces cinquante nouveaux emplois seront estivaux, pour l’établissement du Cap-Ferret. « Nous y avons une équipe de saisonniers qui y est plus importante à partir du mois de juin« , souligne Christopher Petit.
