Chimie verte: un créateur de couleurs de luxe à Pessac


L'entreprise Ugiel a inauguré de nouveaux locaux à Pessac. La start-up, qui propose une nouvelle génération de pigments grâce à la chimie verte, a reçu les félicitations et encouragements d’Alain Rousset et Marc Gatti, adjoint au maire de Pessac.

UGIEL

Jérôme Majimel, directeur d'Ugiel et Alain Rousset, président du conseil régional, pendant la visite des laboratoires de Pessac

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 16/04/2024 PAR Maelle Mallet-Hardy

Si la start-up a officiellement été lancée il y a deux ans, en 2022, l’idée même d’Ugiel est née dès 2015 à travers des croquis et des idées de couleurs, rappelle Jérôme Majimel, fondateur et directeur de la start-up. Aujourd’hui, notamment grâce à une hausse de revenu sur l’année 2023, « nous sommes à une étape significative de notre développement »  affirme-t-il. La startup créatrice de couleurs d’exception voit donc plus grand. 

Avec son nouvel emménagement à Pessac, l’entreprise dispose aujourd’hui d’un bâtiment d’une superficie de 300m2. Un nouvel espace qui permet à la startup de se doter d’un outil de plus grande capacité, et à l’équipe de mettre en œuvre des idées qui ne cessent de croître depuis près de 10 ans. Dans ses nouveaux locaux, Ugiel devrait ainsi aussi pouvoir créer de nouveaux emplois, une quinzaine.

 Le savoir-faire qu’ils possèdent leur permet de respecter des demandes pointues dans le milieu du luxe 

Bien que les projets d’Ugiel sont conduits sous une stricte confidentialité, la start-up a déjà déposé quatre à six brevets pour ses technologies deeptech basées sur les colorations à base de particules nanométriques.

Grâce à ses technologies de pointe, Ugiel module la couleur de plusieurs gammes de matériaux sous forme de poudre. Le but : colorer de la matière par nanoparticules de métaux précieux comme l’or ou l’argent. La start-up s’adresse à des marchés à haute valeur ajoutée comme la cosmétique, les arts décoratifs ou l’horlogerie. François Baffou, directeur général de la technopôle Bordeaux Technowest a d’ailleurs souligné, après avoir rappelé son soutien envers l’entreprise, que « le savoir-faire qu’elle possède lui permet de respecter des demandes pointues dans le milieu du luxe. » 

Des réactifs non toxiques et naturels

Au-delà des marchés visés, l’entreprise se démarque également grâce à son utilisation de réactifs non toxiques et naturels. Ainsi, la production d’Ugiel respecte les fondamentaux de la feuille de route régionale Néo Terra, qui a pour ambition d’accélérer la transition écologique et accompagner la mutation de l’industrie entreprises en Nouvelle-Aquitaine.

« Il faut faire comprendre aux élus qu’il faut accompagner les entreprises. Quand on est accompagné, dans 70 ou 75 % des cas, l’entreprise est toujours vivante après 5-7 ans », a insisté dans ce sens Alain Rousset, président du Conseil régional, admiratif tant par les technologies mises en oeuvres que par le moindre impact environnemental de celles-ci.  Et aujourd’hui, Ugiel est bien accompagnée dans son développement. La startup a entre autre reçu 134 000€ de la Région Nouvelle-Aquitaine pour contribuer au financement des équipements de production de pigments.

La deeptech, qu’est ce que c’est ?

Les entreprises considérées comme deeptech sont généralement de jeunes entreprises. Le fonctionnement des entreprises deeptech se base principalement sur l’innovation de « rupture » qui a pour but de casser une habitude de production pour en créer une nouvelle.

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