Sénatoriales : sept sièges en jeu en Nouvelle-Aquitaine


Les grands électeurs des Landes (deux sièges), du Lot-et-Garonne (deux sièges) et des Pyrénées-Atlantiques (trois sièges) voteront pour élire leurs représentants au Sénat dimanche 24 septembre.

Romain Vincens

Sept des trente sièges néo-aquitains de l'hémicycle du Palais Luxembourg, où siège le Sénat, sont concernés par le renouvellement partiel de 2023.

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Temps de lecture 3 min

Publication PUBLIÉ LE 12/09/2023 PAR Léo Marchandon

Les grands électeurs se rendront aux urnes dimanche 24 septembre pour le renouvellement partiel de la chambre haute du Parlement. Les 384 sénateurs (dont 30 néo-aquitains) sont élus pour 6 ans et renouvelés par moitié tous les trois ans. Ce sont donc les sénateurs élus en 2017 qui mettent leur siège en jeu ce mois-ci, ceux élus en 2020 le feront en 2026. Trois départements sont concernés dans la région : les Landes, le Lot-et-Garonne et les Pyrénées-Atlantiques.

L’élection se déroule au suffrage universel indirect : les sénateurs sont élus par les élus. Députés, conseillers régionaux affectés aux départements, conseillers départements et un nombre variable de conseillers municipaux selon la taille des communes composent le collège électoral des grands électeurs.

Lot-et-Garonne

Le département compte deux sièges de sénateurs à pourvoir par ses 1000 grands électeurs qui exprimeront leur vote à travers un scrutin majoritaire plurinominal : les candidats se présentent individuellement avec leur remplaçant (ticket paritaire). Les deux candidats recevant le plus de voix seront élus.

Les deux élus sortants, Christine Bonfanti-Dossat (LR, Vice-présidente de l’agglomération d’Agen) et Jean-Pierre Moga (UDI) sont candidats à leur propre succession. Le maire de Feugarolles, Jean-François Garrabos (Renaissance) et celui de Penne-d’Agenais Arnaud Devilliers (Alliance Centriste) sont candidats au centre alors que Sébastien Delbosq, battu au second tour des dernières législatives dans la 2ème circonscription d’Agen-Nérac, représentera le Rassemblement National. À gauche, cinq candidatures distinctes portées par Michel Masset (PS), maire de Damazan, Maryse Combres (EELV), conseillère régionale, Colette Duynslaeger (PCF), Conseillère municipale de Barbaste ainsi que deux listes Insoumises distinctes menées par le comédien Xavier Czapla et la marmandaise Monique Vadrot.

Landes

Même mode de scrutin pour le département des Landes, qui compte deux sièges et 1209 grands électeurs.

Les deux élus sortants du Parti Socialiste, Monique Lubin et Eric Kerrouche, sont de nouveaux candidats. Ils feront face à deux tickets PCF portés l’un par Claudine Lavielle-Marcadé (adjointe au maire de Mouscardès), l’autre par Alain Baché (Conseiller municipal de Mont-de-Marsan),  une liste EELV menée par Alain Godot, adjoint au Maire de Saint-Paul-lès-Dax, ainsi qu’une candidature Insoumise portée par le Conseiller municipal de Morcenx-la-Nouvelle, Mickaël Eeckhoudt. Face à ces multiples candidatures de gauche, une candidature aux couleurs de la majorité présidentielle, portée par le maire de Maurrin, Jean-Luc Lafenêtre. Candidat aux législatives de 2022 dans la deuxième circonscription des Landes, Marc Vernier (Conseiller municipal de Linxe) retentera sa chance aux sénatoriales pour le compte des Républicains alors qu’une liste RN sera conduite par Sylvie Franceschini, Conseillère régionale membre du groupe d’opposition mené par Edwige Diaz. 

Pyrénées-Atlantiques

Le département compte trois sièges de sénateurs, ce qui signifie que l’élection se tiendra sous la forme d’un scrutin proportionnel plurinominal. Les candidatures se présentent sous forme de listes, qui obtiennent un nombre de sièges proportionnel aux nombres de voix obtenues des 1881 grands électeurs du département.

La sénatrice sortante Frédéric Espagnac mène de nouveau la liste du Parti Socialiste, alors que le Parti Communiste, Les Verts et La France Insoumise seront également de la partie avec des listes menées respectivement par l’adjointe au maire d’Oloron, Anne Saouter, par Julien Brunet, porte-parole de l’antenne béarnaise du parti écologiste, et par la conseillère municipale d’Anglet Sandra Pereira Ostonel. L’élu d’opposition de Bidart Michel Lamarque conduira une liste indépendante « Herri País 64 ». 

En tête des listes de la droite et du centre, les élus sortants Max Brisson (LR) et Denise Saint-Pé (MoDem) sont eux aussi candidats à leur réélection. À l’extrême droite, le conseiller régional François Verrière est candidat pour le Rassemblement National et une liste Reconquête-Debout La France sera conduite par un représentant du parti d’Eric Zemmour, le Maire de Momy Marc Gairin.

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