Le Peuple de l’Herbe et Izia échauffent le premier jour du Garorock de Marmande


Simon Cassol

Le Peuple de l'Herbe et Izia échauffent le premier jour du Garorock de Marmande

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 03/04/2010 PAR Thomas Guillot

18h. Nouvelle Vague n’a pas vraiment le meilleur horaire qui soit et essaie de s’en sortir devant un public réduit et inexpressif. Le festival n’a pas encore vraiment commencé et le groupe de Marc Collin et Oliver Libaux distille une musique d’ambiance plus qu’il ne la mette. Ce sont les Solillaquists of Sound qui inaugurent, pour de bon, le festival en enflammant la scène de l’espace expo avec leur rap groovy et chaloupé. Les membres de Mickey 3D un peu plus loin, vindicatifs mais mous en cette fin d’après-midi, n’en souligneront pas moins un détail important, c’est « le premier festival de l’année ». Voilà qui va faire plaisir aux oganisateurs.

Plus tard, de retour au Hall expo Digitick, la petite Higelin en est déjà à son troisième Garorock. Izia, légère et court vêtue, fait manger le public dans sa main. Une performance scénique incroyable ponctuée de hurlements à la Janis Joplin et de gesticulations très Iggy Pop. Archive fait son boulot de tête d’affiche. Les guitares n’ont définitivement pas quitté le festival. Poni Hoax enchaine les morceaux cools sur la petite scène avec la morgue obligatoire de tout excellent groupe de rock. Et Jon Spencer commence son show seul derrière la batterie et avec la guitare sur les genoux. S’en suivront trois quarts d’heure de rockabilly débridé offert par son groupe Heavy Trash. En une heure et demi, qu’il swingue ou qu’il se teinte d’électronique sombre, le rock reprend ses droits sur les entrepôts de Marmande. Pony Pony Run Run, jeune lauréat angevin de la victoire de la musique « révélation du public », essaye de prendre le train en marche mais n’arrive pas au niveau de ses ainés. 

Le Peuple de l'Herbe et IziaLe festival est officiellement lancé avec Le Peuple de l’Herbe, des habitués de la première heure, découverts par beaucoup au Garorock, qui s’imposent en patron devant un public déjà acquis à leur cause. Avec un set ressemblant à un best-of et les invités habituels de passage (JC001 et Sir Jean), le groupe de Lyon fait bouger tout le hall sans difficulté. Sous le grand chapiteau, juste après Raggasonic, les DJ s’installent pour finir d’épuiser les jambes des festivaliers et d’anesthésier le cerveau pour une bonne nuit de sommeil. Les pas très finauds Crookers avec leur techno hybride et moite mais surtout l’australien Pendulum, sauvage et efficace se partageront les faveurs du public. Même si le festival a mis un peu de temps à trouver son rythme de croisière, la machine est enfin en marche.

Thomas Guillot

 

Photos : Simon Cassol

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