Hand: comment Lascaux inspire les filles de Bergerac au top?


Maintenir un club à haut niveau de compétition n'est pas simple dans un territoire comme celui de la Dordogne. En sports collectifs féminins, la meilleure équipe, celle du Bergerac Périgord Pourpre Handball, peut compter sur le soutien de Lascaux IV.

Pour la réception et la présentation officielle de l'équipe fanion féminine du Bergerac Périgord Pourpre Handball, les joueuses ont été accueillies dans l'une des salles de l'exposition Lascaux IV à Montignac-Lascaux. L'occasion de réaliser les photos officielles de la saison, avec le sponsor principal des maillots, Lascaux.Sylvain Desgroppes | Aqui

La présentation officielle de l'équipe fanion féminine du Bergerac Périgord Pourpre Handball, qui évolue en N1, s'est déroulée dans l'une des salles de l'exposition Lascaux IV à Montignac-Lascaux.

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Publication PUBLIÉ LE 18/10/2023 PAR Sylvain Desgroppes

Le Bergerac Périgord Pourpre Handball fait partie des clubs les plus reconnus en Dordogne. Il est le club de handball évoluant au niveau le plus élevé, il fait partie des clubs pouvant se targuer d’évoluer à un haut niveau de compétition parmi les principaux sports collectifs (football, basket, handball, rugby). Surtout, il est le seul à le faire avec une équipe féminine, en Nationale 1, la troisième division.

Mais pour durer à l’échelon national, les belles valeurs ne suffisent pas, il faut un budget conséquent. Même si les chiffres en handball, encore plus en handball féminin, sont plus raisonnables qu’en football ou en rugby. À Bergerac, le budget oscille entre 220 000 et 230 000 euros selon les années. À la présidence du club, Eric Froin, en poste depuis 2008, est vigilant sur cet équilibre.

« Il faut remettre les choses dans leur contexte. La Dordogne est un territoire rural, où l’image de la femme dans le sport n’est pas aussi courante qu’en ville, et étendu, où les déplacements ne se font pas aussi facilement pour une femme que pour un homme. L’accès aux sports et à la formation n’est pas simple », commence le président. L’image et la communication autour du handball féminin non plus.

Comment gérer un budget ?

« Le sport féminin ne se construit qu’avec des aides publiques. Plus de 60 % de notre budget est composé de subventions. Le partenariat privé, ce n’est que 10 % environ, c’est notre point faible. Cette année, on progresse, à 30 000 euros environ, mais il faudrait doubler ce chiffre », détaille Eric Froin. « La N1, c’est 60 % des dépenses. Mais c’est aussi la seule équipe qui rapporte plus qu’elle ne coûte », complète-t-il.

Pour tenir la distance, il faut donc être malin. « On a choisi de donner à nos joueuses la possibilité de suivre des études, d’apprendre un métier. Sinon, que se passe-t-il dans l’après-carrière ? Nous, on peut dire que l’on a fait ce que l’on avait à faire », lâche le président. Une façon de faire coup double, cela coûtant moins cher au club. Autre outil de dynamisme, l’image sur le territoire.

Travailler avec Lascaux IV

Pour cela, quoi de mieux que de s’associer à l’un des sites emblématiques de la Dordogne, Lascaux IV. « Il n’y a rien de plus logique. Avoir Lascaux marqué sur notre maillot, je pense que cela fait sens », juge Eric Froin. Le partenariat est en place depuis 2017. La SEMITOUR Périgord sponsorise les maillots de match avec Lascaux IV et les maillots d’entraînements avec le château de Biron, deux sites qu’elle gère.

Eric Froin, le président du Bergerac Périgord Pourpre Handball (à gauche) et André Barbé, directeur de la SEMITOUR Périgord, ont évoqué le lien unissant le club de handball féminin et Lascaux IV.

« On fait les choses quand on estime que l’on a en face des gens qui s’investissent, et avoir une équipe féminine sur notre territoire mérite d’être soutenu. Nous portons le même message, les valeurs d’humanité, de respect, de diversité », commence André Barbé, directeur de la SEMITOUR. Ce dernier a apprécié la présentation officielle de l’équipe qui s’est déroulée à Lascaux IV le 10 octobre.

« Il est parfois difficile d’intéresser les jeunes. J’ai rencontré des jeunes joueuses, j’ai vu leur engouement, leur curiosité quand je leur ai dit que nos portes leur seraient ouvertes toute l’année. C’est formidable, cela montre qu’elles vont plus loin que le message sur leur maillot », termine André Barbé, ravi. Le BPPH l’est aussi, avec sa jeune équipe féminine, et son centre de formation lancé en 2017.

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