icone gens d\Aqui
icone points exclamationsGENS D'AQUI !
Sur les vélos de Léonard, deux roues en valent quatre
Du thermique à l’électrique il n’y a parfois qu’un pas. Même pour un vélo. Il suffit de passer la porte de l’atelier de Léonard Ridel, mécano et co-fondateur d'Acolyte, pour découvrir le secret de l'équation magique.
Léonard prend la pose au centre de son garage en s'appuyant sur son vélo personnel, un Peugeot. Il est entouré par de nombreux outils et d'autres engins à deux roues.Hippolyte Lefebvre | Aqui

Léonard pose fièrement avec son engin personnel dans son atelier.

Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 09/02/2024 PAR Hippolyte Lefebvre

Cet « artisan du vélo » exerce un métier en même temps qu’il vit une passion. Le jeune homme de 28 ans électrifie et répare des bicyclettes, depuis trois ans, à Bordeaux. À son échelle, il contribue activement au développement d’une pratique écologique et sportive. Acolyte est une entreprise familiale, montée avec son frère Édouard, en charge de l’aspect commercial du projet, qui prolonge l’espérance de vie de nos vélos, les fait renaître même parfois.

Non loin du cours Victor Hugo, l’originaire de St-Jean-de-Luz, bidouille, seul. Pris au piège entre des dizaines de bicyclettes, et quelques mobylettes, stockées de part et d’autre du garage. Léonard s’accommode très bien de ces conditions de travail, admiratif des montures qui l’entourent synonymes de « liberté et d’émancipation aussi bien pour les riches que pour les pauvres ». Après avoir délaissé la cave familiale de leurs débuts, les deux frères ont opté pour un garage, loué à une connaissance, offrant davantage d’espace.

Leur activité principale consiste à électrifier les deux roues de particuliers à l’aide d’un petit moteur, semblable à une gourde fixée sur le cadre. Une idée sortie du chapeau de Léonard qui teste d’abord le concept sur sa bécane personnelle afin de se rendre au travail. Conscient du potentiel de l’innovation, son frère entre dans la danse et contribue à lancer le projet.

 1,5 million de vélos jetés chaque année 

Si pour les clients, « la réalité écologique commence en même temps que la réalité économique », le Basque n’en reste pas moins un acteur de l’économie circulaire. Il fait partie de la « génération qui doit relever le défi écologique » du 21ème siècle et agit en conséquence. Grâce à lui « 70 % des clients d’Acolyte abandonnent leur voiture » et réduisent ainsi leur empreinte carbone.

Loin des logiques mercantiles des fabricants de smartphones utilisant le même type de batterie (Lithium-Ion), le bricoleur préfère conseiller les consommateurs. Un guide des bonnes pratiques à adopter pour prolonger la durée de vie des accus électriques leur est même fourni.

Les bicyclettes patientent avant leur prise en charge.

Le concept fonctionne et attire aussi bien des jeunes actifs que des retraités dans le local de l’entreprise. Deux autres activités rythment sa journée. La remise à neuf de bécanes musculaires, abandonnées par leur propriétaire, pour éviter de contribuer au « million et demi de vélos jetés tous les ans ». Mais aussi l’électrification de mobylettes, premier engin sur lequel Léonard s’exerce à la mécanique dès ses 13 ans. Pour cela, il fait appel à des fournisseurs français même si la technologie et certains composants proviennent toujours d’Asie.

Acolyte représente cette génération décidée à agir collectivement, moins en sanctionnant les individus qu’en les incitant à adopter les bons comportements. Le mécano ne se prive pas de rappeler l’adage médical : « 30 minutes de vélo par jour permettent de réduire de 50 % les risques cardiovasculaires ». Bon pour la planète, la santé, et le porte-monnaie (à moyen terme), on comprend mieux l’expansion de la jeune entreprise. Pleine de ressources et de projets encore tenus secrets, l’avenir s’annonce bien roulant pour les deux Basques.

En quelques mots...

Léonard pose fièrement avec son engin personnel dans son atelier.

Acolyte (Léonard et Édouard Ridel), 47 Rue de la Rousselle à Bordeaux; 06 95 90 47 70. Ouvert du lundi au vendredi de 10h à 19h30 sauf le lundi (15h – 19h) et le vendredi (10h – 16h30)

Ça vous intéresse ?
Partagez l'article !
Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
Laissez vos commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Découvrez plus de GENS d'AQUI