Ligne ferroviaire Pau-Canfranc : Les partisans restent mobilisés


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Ligne ferroviaire Pau-Canfranc : Les partisans restent mobilisés

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 03/09/2013 PAR La rédaction

Les commissaires enquêteurs reconnaissent  la volonté des Etats français et espagnol ainsi que des régions concernées de rouvrir la ligne Pau-Canfranc, qui se situe sur un axe international. Mais ils estiment que la liaison entre Oloron et Bedous n’a qu’une dimension très partielle, et qu’elle ne trouvera son véritable intérêt public que dans le cadre d’un projet de réouverture plus global. Projet qu’il est pour l’instant difficile d’envisager, « faute d’aboutissement des études ».

En juillet, cette analyse a été dénoncée par Alain Rousset, le président du Conseil régional d’Aquitaine. Un élu qui ne cesse d’œuvrer pour la réouverture de la Pau-Canfranc, et pour lequel les 25 kilomètres du tronçon entre Oloron et Bedous (dont la remise en état serait financée par la Région) ne constituent qu’une première étape. Evoquant un « malentendu », Alain Rousset s’est par ailleurs inscrit en faux contre l’argument consistant à dire que le déficit d’exploitation de 16 millions d’euros par an de la ligne serait disproportionné par rapport à l’intérêt réel d’une reprise de la circulation des trains. « La somme est en fait de moins de 500 000 euros par an » rappelle-t-il.

Il revient maintenant au préfet des Pyrénées-Atlantiques de se prononcer sur l’utilité publique du projet. Pour leur part, les partisans de la réouverture de la  Pau-Canfranc, ne manquent pas de rappeler que le dossier a obtenu le soutien de l’Europe, et ils continuent à se mobiliser. Une pétition de soutien à la ligne vient d’être lancée par l’association de défense des usagers des transports Aquitaine Grand Pau (DUT). Celle-ci rappelle que la ligne peut techniquement supporter tous les trafics, aussi bien voyageurs que fret. Mais également  qu’elle permettra de relier la Bigorre et le Béarn au Haut Aragon, Saragosse et Madrid. Ce qui mettrait Pau à 4h30 de la capitale espagnole.

DUT estime par ailleurs que les conditions d’inclinaison de la voie ferrée entre Bedous et Canfranc « sont bien meilleures que celles du transpyrénéen oriental par le tunnel du Puymorens, toujours en exploitation et  modernisé. « Si cette ligne est viable, la nôtre doit l’être aussi. »

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