Vendanges: le millésime 2014 s’annonce de grande qualité dans la région


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Vendanges: le millésime 2014 s'annonce de grande qualité dans la région

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Temps de lecture 1 min

Publication PUBLIÉ LE 27/09/2014 PAR Nicolas César

« Les vendanges s’annoncent très bonnes. Nous avons eu beau temps en septembre. Ce qui nous a permis de rattraper cet été mauvais, en particulier en juillet. Grâce à ce mois de septembre et ces températures chaudes en journée et en soirée, le millésime devrait être réussi. Tout ceci a retardé les vendanges et a permis d’optimiser la qualité du raisin », explique Francis Massé du Château Queyssard à Pompignac. Autre bonne nouvelle, « les volumes devraient être aussi au rendez-vous, ce qui va nous permettre de retrouver des stocks convenables après la faible récolte de l’an dernier », poursuit-il. En culture bio, Cécile Verdier, propriétaire du château Brethous à Camblanes est également enchantée après son premier jour de vendanges ce lundi. « C’est un très beau raisin rouge, au-delà de nos attentes. Je suis surprise d’avoir pu attendre aussi longtemps avant de vendanger », souligne-t-elle.

Des goûts qui correspondent aux attentes du public« Les blancs secs et les moelleux sont superbes », se réjouit, quant à lui, Michel Durand, du château Haut-Lamouthe, en Côtes de Bergerac. Ceci dit, « nous avons été obligés de nous adapter et de ramasser en deux fois, ce qui est très rare, car les raisins avaient des niveaux de maturité hétérogènes », souligne, pour sa part, Hélène Lévêque du château Chantegrive à Podensac, une des figures des Graves. Ce qui est bien évidemment plus coûteux. « Cela a représenté une dizaine de jours de travail en plus », précise-t-elle. Mais, les résultats pour les blancs en valent la peine : « les arômes sont très bons, avec un goût plus près du citron vert, que du pamplemousse, ce qui correspond aussi au goût recherché par le grand public », relève-t-elle. Une excellente nouvelle pour le vignoble bordelais en particulier, qui a beaucoup souffert l’an dernier des orages et de la grêle qui avait affaibli la récolte en quantité et en qualité. Ce qui ne saurait faire oublier cette année encore, et notamment dans l’Entre deux mers, des pertes de récolte importantes à cause des intempéries.

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