L’institut du goût du Périgord savoure son succès


Claude Hélène Yvard

L'institut du goût du Périgord savoure son succès

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 17/06/2017 PAR Claude-Hélène Yvard

L’aventure de l’Institut du goût du Périgord, a débuté en 2005-2006, dans les locaux de l’institut universitaire de technologie de Périgueux, depuis il n’ a cessé de croître, de gagner des parts de marchés. Vendredi, c’était jour de fête à Cré@vallée, où l’Institut du goût est installé depuis 2008. Pour ses dix ans, la structure associative  s’est agrandei et s’est offert de nouveaux locaux, pour répondre avant tout à ses clients, toujours plus nombreux chaque année. Ils sont aujourd’hui au nombre de 400, des groupes nationaux et une trentaine d’entreprises locales. L’institut a accompagné le développement de PME périgourdines  et contribué à la renommée de certains produits locaux. Citons en exemples, la Trappe d’Echourgnac, le Jambon noir du Périgord, le velouté aux fraises des Délices de Maddy.
Si le secteur agro-alimentaire représente encore 68 % des parts de marchés, l’Institut a su s’ouvrir vers d’autres secteurs, comme la cosmétique, et l’hygiène, grâce à des nouveaux équipements inaugurés vendredi. Depuis dix ans, l’institut propose  en effet une expertise multisectorielle et multicanale : tests en laboratoire, tests à domicile, tests en laboratoire, études qualitatives, quantitatives et sensorielles. 700 études sont effectuées chaque année, pour un chiffre d’affaires qui dépasse désormais le million d’euros. Entre 500 et 700 personnes se déplacent par semaine sur le site de Périgueux pour tester des produits. Et de nouveaux testeurs sont les bienvenus, les besoins sont réguliers. 

405 000 € d’investissements

Les responsables de l’Institut du goût du Périgord, pour accompagner cette croissance, a donc fait réaliser des travaux d’extension d’un montant global de 405 000 euros dont 185 000 euros pour le chantier, 190 000 euros pour les nouveaux équipements et 30 000 euros pour l’étude et la sécurité. La surface de tests a été doublée avec un nouveau laboratoire de 35 boxes et d’un office de préparation plus adapté. Il s’est également doté de nouvelles infrastructures telles qu’une salle de focus groupe pour les études qualitatives, d’une « salle de sniff test » équipée de 5 cabines individuelles ventilées et informatisées pour les tests d’odeur en conditions standardisées. A l’intérieur de chaque cabine, le testeur peut humer un parfum de cosmétique, de lessive, d’assouplissant. A l’aide d’une tablette, il note ses impressions, ses remarques. Pour accompagner le développement du secteur cosmétique, deux salles de bain équipées en audiovisuel  ont été ajoutées. A l’intérieur, le maillot de main est de rigueur pour tester un nouveau gel douche, un nouveau shampoing, une crème hydratante. Une salle de reconditionnement des produits a été également ajoutée. Malgré ses récents investissements, les 17 collaborateurs de l’Institut pourraient se sentir à l’étroit dans les années à venir, face au potentiel de croissance. C’est ce que ses responsables ont laissé sous entendre lors de l’inauguration. 

 

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