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PUBLIÉ LE 17/10/2014 PAR Jules HaverlanLa dernière composition de Jacques Taris abrite quelque chose de funeste dans ses assemblages. Fragments d’os, branches carbonisées, pattes d’oiseaux sectionnées et pendantes telles des amulettes… Certains, pourvus de grillages, barbelés et autres panneaux rongés par la rouille, n’ont pas manqué d’intriguer les premiers visiteurs. La disposition des quelque quinze œuvres a été minutieusement réfléchie pour y insuffler comme un bref élan de nostalgie ; comme si ces éléments étranges, encadrés de petites boîtes rouges écaillées, voulaient nous raconter une histoire oubliée depuis longtemps. Et c’est en s’aventurant un peu plus profondément dans la salle d’exposition que l’on comprend que Jacques Taris a cette fascination, non pas pour le lugubre, mais pour la culture africaine. « L’Afrique me parle, a-t-il confié à l’occasion du vernissage, ce jeudi 16 octobre. « Il y a dans le vaudou cette relation au symbolisme que l’on a l’habitude de perdre de nos jours. Et ce pouvoir qui émane de ces objets (les éléments qui composent ses assemblages, ndlr), c’est ma propre sensibilité. » Et pour preuve de cet attachement, trois artistes originaires du Burkina Faso proches de Jacques Taris étaient à ses côtés jeudi.
« Les Revenants : Constellation du tout-monde »Parrallèlement à cette exposition « Retour », MC2a produit « Les Revenants » , une manifestation artistique, culturelle et touristique sur le patrimoine estuarien. Elle a débuté le 19 août dernier et prendra fin le 20 septembre 2015. En s’adressant au public girondin, « Les Revenants » ont pour vocation de raviver l’Histoire de l’estuaire, avec ce qu’elle comporte de plus sombre… Prochain rendez-vous le 22 mai pour le lancement de la fête du Fleuve aux Jardins des Arts à Bordeaux (pour plus d’informations, dirigez-vous vers le site de l’événement. Si l’art de Jacques Taris et ses racines africaines vous ont séduit, n’hésitez pas !
