Castex pour « sauver » Noël


capture d'écran

Castex pour "sauver" Noël

Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 10/12/2020 PAR La rédaction

Nouvel horizon, le 7 janvier, pour le secteur culturel qui avait depuis deux semaines surtout, imaginé et activement préparé des spectacles et concerts. « Tout était prêt » reconnaît d’ailleurs le premier ministre assumant au côté du président de la République et de la ministre de la culture, « une décision particulièrement douloureuse » ; mais dans la droite « logique » gouvernementale de vouloir « éviter les flux et les rassemblements ». Une impossibilité d’accueillir du public aussi prolongée de 3 semaines, au moins, en qui concerne les enceintes sportives, les cirques, les parcs zoologiques ou encore les salles de jeux et les casinos.

Pour autant le 15 décembre reste une « étape ». Dès ce mardi, donc, les déplacements, d’une ville à une autre, d’une région à l’autre, resteront comme prévus possibles, dans les limites d’un couvre-feu en revanche plus strict qu’initialement envisagé, couvrant la nuit de 20h à 6h. Noël oblige. Car on avait bien compris que l’objectif premier hormis l’espoir d’éviter une troisième vague qui ne semble, hélas, plus improbable il s’agissait de sauver Noël.

Noël en famille, Réveillon à la maison
Un Noël qui « occupe une place à part dans nos vies et nos traditions, un moment où peuvent se trouver toutes les générations et où se forment les premiers grands souvenirs pour les tout-petits », appuie Jean Castex. A ce titre, la nuit du 24 décembre au 25 décembre sera la seule soirée lors de laquelle les déplacements seront autorisés. Pour autant Jean Castex renouvelle le conseil déjà livré la semaine dernière « pas plus de 6 adultes à table ». Pas besoin d’attestation dérogatoire de déplacements donc ce soir là, contrairement à tous les autres soirs de cette nouvelle étape de déconfinement.
En effet le réveillon du 31 décembre n’échappera finalement pas lui non plus au couvre-feu. « Traditionnellement festif, il concentre tous les ingrédients d’un rebond épidémique », justifie Jean Castex. « Se retrouver les uns les autres est le facteur n°1 de contamination, et c’est la raison pour laquelle nous maintenons aussi fermés les bars et restaurants ». Ici pas de surprise, tel était déjà le plan présenté lors de l’annonce du dé-confinement progressif.

Un couvre-feu « strictement controlé »
Indiquant, son ministre de l’Intérieur à l’appui, que le couvre feu serait strictement contrôlé, seuls les trajets domicile-travail, les raisons de santé, les motifs familiaux impérieux, les activités associatives, la promenade d’un animal de compagnie (mais pas le jogging) ou encore la présentation de billets de transports seront considérés, attestation à l’appui, comme des dérogations possibles de sortie a ainsi préciser Jean Castex.

A plus long terme les établissements devant rouvrir au 20 janvier doivent toujours l’être (lycées notamment). Quant aux Universités si aucune réouverture anticipée n’est envisagée, des enseignements en présentiel pour « des étudiants ciblés » pourront reprendre début janvier…. Une population étudiante à laquelle a fait plusieurs fois référence Jean Castex, évoquant « des situations psychologique très difficile, des suicides », ou « des situation de décrochage ou de détresse ». Face à cela outre la mise en place de mentorat depuis déjà plusieurs semaines, le premier ministre a déclaré que des crédits avaient été dégagés pour « renforcer les vacations de psychologues et d’assistantes sociales ».

Partagez l'article !
Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
Laissez vos commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

On en parle !
À lire ! POLITIQUE > Nos derniers articles