A Neuvic, le Moulin de la Veyssière perpétue la tradition meunière


Claude-Hélène Yvard

A Neuvic, le Moulin de la Veyssière perpétue la tradition meunière

Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 26/11/2016 PAR Claude-Hélène Yvard

D’octobre à avril, le moulin de la Veyssière à Neuvic sur l’Isle embaume d’un parfum subtil et agréable. Une des particularités de ce moulin à eau, situé sur le Val de Vern, outre qu’il est encore en activité, tient à ce qu’il appartient à la famille Elias depuis 1857. On vient parfois de loin pour faire presser sa récolte de noix. Il suffit d’arriver entre 25 et 40 kg de cerneaux de noix pour pouvoir bénéficier d’une pressée spéciale et repartir avec sa propre huile. En période de pressage, Jean Jacques Elias, est encore présent, malgré ses 83 printemps. Depuis bientôt quatre ans, il a passé le flambeau à sa fillle Christine. Après une carrière de visiteuse médicale, Christine a décidé de rejoindre le moulin. « Je suis très attaché à ce lieu. C’est l’histoire de notre famille. » C’est son arrière arrière grand père, qui exerçait la profession de meunier qui l’a acheté en 1857. À l’époque, il comprenait trois meules à grains et une pour l’huile de noix. La fabrication du pain a subsisté jusqu’à la fin des années soixante, car son père et son grand-père ont aussi exercé le métier de boulanger. La noix et la noisette font  aujourd’hui la renommée du lieu. Lors de la visite, c’est l’état de conservation et le charme des lieux.  C’est un véritable musée en fonctionnement. La visite commentée  dévoile tous les secrets de fabrication. On peut découvrir la meule verticale de 500 kilos  datant de 1857 qui écrase les cerneaux, la poêle où ils cuisent pour donner le goût particulier à l’huile de noix et la presse qui permet l’extraction de l’huile. La production annuelle atteint 12 000 litres. 

Au sein du moulin, on peut découvrir une jolie boutique gourmandeElle a tranformé l’ancien fournil en une jolie boutique gourmande. Et le moulin est désormais ouvert toute l’année sauf début octobre. En recevant le trophée gourmand Dominique Lavigne, des mains d’Ewen Cousin, président du club de la presse du Périgord, lors du Salon international du livre gourmand de Périgueux, Christine Elias, a tenu à souligner que ce prix comptait beaucoup pour elle et que cette récompense lui donnerait envie d’aller encore plus de l’avant. 


Partagez l'article !
Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
Laissez vos commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

On en parle ! Dordogne
À lire ! SAVEURS D'AQUI ! > Nos derniers articles