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PUBLIÉ LE 12/01/2009 PAR Nicolas César« L’année 2008 a connu un effondrement sans précédent. Le chômage repart de manière vertigineuse, des fermetures d’entreprises ont eu lieu, d’autres sont programmées. Huit millions de nos compatriotes vivent en deça du seuil de pauvreté », s’inquiète Philippe Madrelle. Un rappel, qui n’est pas dénué d’arrière-pensées. Selon le président du Conseil général de Gironde, son institution « reste l’un des ultimes remparts contre la précarité ». Il est donc à ses yeux complètement « absurde » de fusionner le Département et la Région. « Avec Bussereau, c’est le retour au temps d’Aliénor d’Aquitaine », a-t-il déclaré, à ce sujet, faisant référence à la suggestion faite avec Jean-Pierre Raffarin d’une fusion Aquitaine/Poitou-Charentes. « Il ne saurait appartenir à tel ou tel techno-penseur de jeter à bas la décentralisation », a-t-il poursuivi.
Le Conseil général, un des derniers remparts contre la précarité
Réaffirmant la volonté du Conseil général d’investir le social, il a mis l’accent sur le lancement de deux chantiers » de première importance », le schéma gérontologique et l’accessibilité au transport public des personnes âgées. Par ailleurs, un observatoire girondin de la précarité et de la pauvreté va être créé cette année. Autre sujet qui lui tient à coeur, le développement durable. Philippe Madrelle a ainsi souligné que 94% des actions prévues par son premier agenda 21 sont soit engagées, soit réalisées. A ce titre, le Conseil général a été distingué au Salon des maires par les magazines Le Moniteur et La Gazette des communes sur son processus de commande publique, porteuse des critères du développement durable. Il a conclu par un avertissement à ses collègues socialistes : « en ces temps de grande difficulté, nous avons besoin d’unir nos forces plutôt qu’entretenir la division ».
Nicolas César
