C’est tout sauf une surprise, tant son mandat a été apprécié par ses pairs. Luc Paboeuf (CGT) a été réélu ce vendredi matin à la majorité absolue au premier tour face à Dominique Goursolle, périgourdine représentant le Medef. 113 votants sur 118 étaient présents. Sur les 111 bulletins validés, Luc Paboeuf a obtenu 73 voix. Dominique Goursolle, quant à elle, a eu 38 voix, pour l’essentiel dans son collège 1 (activités non salariées).
Le préfet souhaite féminiser le CESERLors de la séance d’installation des nouveaux élus du Ceser d’Aquitaine, ce vendredi, le préfet de Région, Michel Delpuech, a pointé la faible présence féminine dans cette assemblée consultative représentant la société civile auprès du Conseil régional. Et ce, d’autant plus qu’une circulaire ministérielle incitait clairement à féminiser le CESER lors du renouvellement. « Avec 29 % de femmes élues, le CESER d’Aquitaine est encore très loin de la parité. En 2007, il y avait 24 % de femmes. C’est une progression relative », a-t-il déploré. Il a ironisé en déclarant « qu’à ce rythme la parité serait atteinte en 2037, ce qui n’est pas acceptable », précisant au passage qu’il avait tenté de rééquilibrer la donne en ne nommant que des femmes aux cinq sièges des personnalités qualifiées. Michel Delpuech a aussi et surtout rappelé l’importance du CESER, « qui est notre boussole en même temps qu’un conseiller et une vigie. Une boussole, parce que le Ceser par les travaux qu’il conduit en commission sur tel ou tel thème – les transports, l’habitat, la lutte contre le réchauffement climatique…-, guide les enjeux pour l’Aquitaine. Un conseil, parce que le Ceser donne son avis sur les politiques sectorielles et le budget. Et, enfin, une vigie, parce qu’il a cette capacité de mener des études sur le long terme de nature à éclairer l’action du Conseil régional », a-t-il indiqué. A cet égard, le président du conseil régional d’Aquitaine a souligné le travail de Luc Paboeuf. « Il incarne, par son ouverture d’esprit, sa curiosité naturelle, cette culture du dialogue entre les responsables politiques et les acteurs de la société civile ». Un dialogue entre syndicats, acteurs économiques et monde associatif, dont notre société a plus que jamais besoin en ces périodes de crise économie et de crispations.