newsletter
Devenir annonceur
2 min
PUBLIÉ LE 30/11/2009 PAR Solène MÉRICPour être à la hauteur de l’événement, l’inauguration de cette grande fête, ne pouvait se faire sans les traditionnels costumes de la confrérie du pays : celle des Jabotiers, « les défenseurs culinaires de tout ce qui porte un Jabot », et de la quinzaine d’autres confréries invitées pour l’occasion. A leurs cotés, des échassiers landais, un chien de berger surveillant ses oies et l’animation musicale par les bandas locales… De quoi être dans l’ambiance dès la fin de matinée !
Une fois les Festivolailles officiellement ouvertes, les visiteurs n’avaient que quelques pas à faire pour entrer dans le Cloître de l’Abbatiale et s’étonner devant l’exposition de volailles festives empaillées, déguisées avec soin par leurs éleveurs. Qu’elles soient transformées en habiles basketteuses, danseuses de Flamenco, indiennes au pied de leur totem ou encore « Klauss trophobe » après le passage de la tempête du même nom, ces volailles ont eu beaucoup de succès auprès des visiteurs, en totale admiration devant elles.
La Chapelle du Cloître de Jacobins transformée en ferme avicole
Un peu plus loin, l’exposition nous présentait une marensine, la cabane mobile traditionnelle des poulets élevés en liberté. Venait ensuite, un véritable défilé des volailles qui orneront nos tables de fêtes. Parmi elles, le traditionnel chapon fermier fini au lait, le plus original mais tout aussi savoureux, chapon de pintade fermier, le coquelet, la poularde des Landes ou encore, pour les grandes tablées, la dinde fermière de Noël. Cela dit, pour avoir une idée plus précise de ce que « élevés en liberté » veut dire, Maïsadour organisait tout au long du week-end d’intéressantes visites guidées de l’exploitation de Vincent Baché, éleveur de dindes de Noël, de chapons et de poulets en liberté. Manière supplémentaire d’étancher sa curiosité et de rassurer les consommateurs que nous sommes sur les conditions d’élevages des volailles.
Cela dit, une fois le mets choisi, faut-il encore trouver la meilleure des recettes… Là encore Festivolailles a tout prévu ! En effet, un concours de cuisiniers amateurs s’est déroulé dans la salle capitulaire du Cloître des Jacobins… et à la bonne odeur qui se dégageait des préparations des dix équipes concurrentes, on peut être sûr que leurs recettes, mise à disposition du public, vont en inspirer plus d’un !
Solène Méric
