Les poulets fermiers des Landes, de l’oeuf à l’assiette


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Les poulets fermiers des Landes, de l'oeuf à l'assiette

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 09/12/2009 PAR Solène MÉRIC

De la poule ou de l’œuf, qui vient le premier ? Dans la filière du poulet jaune des Landes, la question ne se pose pas vraiment, puisque c’est la SASSO à Sabres qui procède à la sélection des souches aptes à produire des volailles colorées, de qualité. Pour être appréciés par les gourmets et rentables pour la filières, les poulets Label Rouges doivent allier croissance lente, rusticité et adaptation à l’élevage en plein air. La sélection généalogique se base donc sur ces trois critères, et la race qui y répond le mieux est le poulet dit « cou-nu ». Sa peau fine et croustillant plaît beaucoup aux fins gourmets. Une fois passée et réussie la génétique, vient le moment de l’accouvage. Les couvoirs assurent à la fois l’incubation des œufs, l’éclosion des poussins et leurs transports vers l’élevage, alors qu’ils sont âgés d’à peine quelques heures.

Grandir et grossir en toute libertéJeunes poulets de trois semaines dans leurs abris, à quelques jours de gouter à la liberté
C’est là, dans la forêt des Landes, qu’ils pourront grandir et grossir en toute liberté. Cela dit durant leurs trois premières semaines de vie, ils sont consignés dans leurs marensines chauffées. Ils y prendront leurs premières forces et ne souffriront pas du froid. Passé le cap des 42 jours, les portes basses et latérales de la cabane mobile peuvent enfin s’ouvrir et les jeunes poulets partent à l’aventure dans les sous-bois de la forêt landaise. Sans grillage ni haie, les petits volatiles y sont en totale liberté, « c’est une méthode d’élevage qui est unique au monde » nous confie un éleveur. Cela dit ils rentreront d’eux même chaque soir dans leur abris où ils trouvent l’essentiel de leur nourriture. Celle-ci, conformément au cahier des charges Label Rouge, se compose essentiellement de maïs produit et broyé sur place par l’éleveur, ainsi que de soja, de colza et de minéraux. Au bout de douze semaines, lorsqu’les poulets auront atteint un poids compris entre 2 kg et 2,2 kg, ils quitteront l’élevage vers leur destination finale : les unités d’abattage et de découpe. Nous les retrouverons ensuite sur nos tables, pour notre plaisir gourmand, mais léger en calorie !

Solène Méric

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