Pour Marc Brugat, directeur des Fermiers Landais, la poularde, est la «Princesse des volailles festive». Et comme beaucoup, les superlatifs s’additionnent quand il se met à parler de cette volaille trop longtemps boudée par le public : « la poularde, c’est excellent, très fin, et ça s’accommode facilement ». Mais pour lui, l’argument de poids, surtout en cette période difficile, c’est son atout prix : « à 8 ou 9 €/kg, c’est la volaille festive la moins chère. C’est environ 6 € de moins que le chapon de pintade par exemple». Et les consommateurs ne s’y trompent pas, ils sont d’ailleurs de plus en plus demandeurs de ce type de produit… non seulement pour son prix, mais aussi pour sa taille relativement petite, qui correspond mieux à la taille des familles d’aujourd’hui. Une reconnaissance certes un peu tardive, mais la poularde ne se vexe pas… « Mieux vaut tard que jamais », telle est sa philosophie et celle de ces producteurs bien heureux de voir que le produit gagne du terrain dans le cœur des consommateurs.
En effet, dans le sud-ouest, la production des seuls éleveurs coopératifs du groupe Maïsadour est chaque année revue à la hausse, de 5 à 6%. Mais, en vue du Noël 2012, la production fait un effort de 12%, c’est dire si les producteurs misent tous leurs espoir dans cette poulette aux formes arrondies !
Quant au secret de son bon goût : 13 semaines de totale liberté dans les sous-bois landais, complétées de 4 à 5 semaines d’engraissement dans leur marensine. Composé notamment de 5% de poudre de lait, c’est ce régime particulier qui fait de la svelte poulette, une gironde poularde et à la viande si fondante…