newsletter
Devenir annonceur
2 min
PUBLIÉ LE 30/06/2023 PAR Manon GazinPour Mathieu, 23 ans, de passage pour la deuxième fois à Garorock, cette 26ème édition promet d’être « géniale ». Après avoir fait deux heures de route depuis Lannemezan (Hautes-Pyrénées), le jeune festivalier est ravi d’être enfin à Marmande. « Je suis déjà venu l’année dernière pendant une journée. Et on a décidé avec mes potes de venir deux jours pour profiter un peu plus », raconte-t-il le sourire aux lèvres.
Mathieu et ses deux amies font partie des milliers de spectateurs déjà présents au premier jour du festival. Beaucoup connaissent déjà l’évènement et viennent aussi de loin, comme Margaux, 24 ans. « Moi je viens de Picardie », rit-elle. « J’adore le sud, et j’adore ce festival. Parce qu’il y a énormément d’artistes, et qui viennent de l’étranger […] Il fait beau, l’ambiance est super cool, j’ai trop hâte de continuer la soirée ! ».
Un site en fête dès l’ouverture du camping
Malgré quelques nuages, le temps est en effet agréable sur la plaine de la Filhole, qui se remplit peu à peu dans l’après-midi. Les premières tentes sont à peine installées que les festivaliers font la fête au stand Ricard, à l’entrée du camping, ou s’installent dans les « zones chill », pour reposer leurs jambes. Sous 25 °C environ, quelques uns commencent à profiter timidement des activités proposées, comme la pétanque ou le ventriglisse. La plupart d’entre eux ont entre 16 et 30 ans, mais c’est un public bien plus large qui a répondu présent.
Manon Gazin | Aqui Dès le début de l’après-midi, les musiques des années 80, 90 et 2000 ont résonné sous le dôme Ricard.
Puis, au fur et à mesure que l’après-midi avance, les festivaliers se dirigent vers les scènes, afin d’assister aux premiers concerts, dès 18 heures. Du reggae au punk en passant par le rap, tous les goûts sont servis. Malgré quelques problèmes techniques, le rappeur Tiakola entraîne la foule alors que le soleil commence à se coucher. L’américain Macklemore, lui, déchaîne les passions au crépuscule, et en profite pour faire monter deux spectatrices sur scène pour une battle de danse. Des attractions de fête foraine, comme une grande roue ou un train fantôme, se remplissent peu à peu et finissent par s’illuminer dans la nuit.
Une chose est sûre, les festivités sont loin de s’arrêter à Garorock, après cette première nuit de concerts : « L’année dernière, on a fait quatre jours incroyables. Cette année, on va faire quatre jours exceptionnels ! », s’amuse Thomas, venus avec deux amis.
Repartir du festival avec un job ?
Pour la première fois, Garorock organise cette année « Le Village de l’emploi ». Un espace de rencontres, qui se tient tous les jours de 10h30 à 16h30 entre festivaliers, entreprises néo-aquitaines et organismes de formation. L’idée n’est pas tant de passer des entretiens, mais plutôt de « faire des rencontres », selon Nathalie Chapuy, cheffe de projet du Village de l’emploi. « Les entreprises ont beaucoup de mal à recruter dans la région. Et elles ont besoin d’avoir un contact avec la jeunesse », explique-t-elle.
Manon Gazin | Aqui A partir du vendredi 30 juin, c’est sous un grand chapiteau que se tient tous les jours, de 10h30 à 16h30, le Village de l’emploi.
Onze entreprises sont présentes, dont Edenauto, Access Industrie, ou encore Nexteam. Mais aussi des organismes comme Pôle Emploi. « Tous les types de profil peuvent participer, car les entreprises présentes ont besoin de recruter », explique Nathalie Chapuy. « Le CHU de Marmande cherche des infirmières et infirmiers, Edenauto des mécaniciens, Nexteam des ingénieurs... » En plus de ces rencontres, des activités, comme des concours de BD ou un apéro sont proposées tous les jours.
