40 ans d’âge pour le marché bio de Villeneuve-sur-Lot


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40 ans d'âge pour le marché bio de Villeneuve-sur-Lot

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 09/06/2015 PAR Sybille Rousseau

« Au départ ce marché répondait à une réelle demande ». Casquette vissée sur la tête, accoudé à un étal, Claude Simonet, la mémoire vivante du marché biologique de Villeneuve-sur-Lot, se souvient… « Dans les années 70, les enseignants sont venus nous voir, nous producteurs bio, pour nous demander de nous rassembler et de créer un marché afin qu’ils puissent venir acheter plus facilement leurs produits ». C’est ainsi que le premier marché biologique de France naissait à Villeneuve-sur-Lot en mai 1975, sur le boulevard Camille-Desmoulins, devant l’école Paul-Bert. Un stationnement problématiqueDepuis cette date, le marché a connu quelques évolutions et notamment en terme de situation géographique. « Dans les années 80, le maire de l’époque nous a forcés à déménager place d’Aquitaine, où nous sommes aujourd’hui », explique, agacé, le fondateur. Un emplacement que les producteurs et les consommateurs n’ont pas tout de suite adopté faute de stationnement. « Les policiers faisaient leur ronde pour aligner les clients ! ». Un collectif producteur-consommateur a d’ailleurs été créé pour le bon fonctionnement de la place les jours de marché. « Une zone bleue a été instaurée tous les mercredis matin afin de permettre aux clients du marché de stationner plus facilement », assure la mairie. Aussi, une navette gratuite a été mise en place tous les jours et dessert l’arrêt « Révolution » à deux pas du marché, mais tous les consommateurs ne viennent pas forcément de Villeneuve même.

Etal du marché bio de Villeneuve

Le bio : la meilleure façon de produire Cette culture du bio, Claude Simonet l’a dans la peau. « Je suis né sur la terre. J’ai repris logiquement l’exploitation de mon père. Et j’ai toujours cultivé sans pesticides. Mais alors que j’avais 38 ans, j’ai consommé un fruit arrosé de produits chimiques. J’ai du être hospitalisé de toute urgence à l’hôpital Sainte-Anne à Bordeaux. J’étais entre la vie et la mort. Cet épisode douloureux m’a conforté dans l’idée que le bio est la meilleure façon de produire. » Ce marché bio lui permet de transmettre, présenter et faire apprécier sa passion. Aujourd’hui, 40 ans après l’avoir fondé, Claude Simonet se dit satisfait du résultat, « même si ça aurait pu être mieux… » En effet, trop de producteurs ont été refusés d’après lui, car leurs produits rentraient en concurrence avec ceux des producteurs déjà installés. Bref, malgré cela, c’est sur il sera fidèle au poste mercredi prochain !

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