Marc Burg, nouveau préfet de Lot-et-Garonne : « Il ne faut laisser personne au bord de la route »


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Marc Burg, nouveau préfet de Lot-et-Garonne : « Il ne faut laisser personne au bord de la route »

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Temps de lecture 1 min

Publication PUBLIÉ LE 05/01/2012 PAR Sybille Rousseau

Le 4 janvier dernier, au lendemain de son arrivée en terre lot-et-garonnaise, Marc Burg, le nouveau préfet du département, a souhaité recevoir la presse locale. Il en a profité pour mettre en avant ses axes de travail, à savoir l’emploi, la solidarité et la sécurité.
Pour l’emploi, « les jeunes de moins de 25 ans et les personnes de plus de 50 ans doivent être davantage aidés. » Le préfet mise sur l’apprentissage et l’alternance. Pour lui, c’est une véritable solution. Une solution qui doit coller à la problématique du territoire et être en adéquation avec la demande. Et Marc Burg veut agir vite. Dès ce mois-ci, il réunira le service départemental de l’emploi pour en discuter. « Les chiffres de l’emploi ne sont pas mauvais. Je suis dans l’espoir ! », précise-t-il, optimiste.

« Partout où on m’invitera j’irai ! »

Autre thème et non des moindres : la solidarité. Dans un message emprunt d’humanisme, le préfet de Lot-et-Garonne a le souci de ne « laisser personne au bord de la route ». Il souhaite rapidement rencontrer toutes les structures du secteur, notamment pour faire un point sur les centres d’accueil et l’hébergement. Aussi, dans les prochaines semaines, ce dernier sillonnera les contrées lot-et-garonnaises pour prendre le pouls des acteurs de terrain. « Partout où on m’invitera j’irai », renchérit-il.

Enfin, dernier axe de travail : la sécurité et tout particulièrement la sécurité routière. Chaque année, en Lot-et-Garonne 35 à 40 personnes perdent la vie sur les routes, et cela, pour Marc Burg, « ce n’est pas acceptable ! » Aussi, dans la majorité des cas, l’alcool et les stupéfiants sont les principales causes. Le préfet souhaite donc mettre en place un partenariat entre pouvoirs publics, associations et parquet. Egalement, pour enrayer ces statistiques, « il faut qu’on puisse immobiliser les véhicules des conducteurs sans permis ni assurance, sous l’emprise d’alcool et de stupéfiants et récidiviste. » D’ici la mi-février, un plan d’actions sera arrêté.

Bref, Marc Burg, un homme déterminé qui a bien l’intention de travailler en partenariat avec tous les acteurs de terrain et « mettre le citoyen au cœur de l’action publique ».

Crédit photo : Aqui!

Sybille Rousseau

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