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PUBLIÉ LE 17/03/2011 PAR Nicolas CésarAu regard de la composition du Conseil général de Dordogne, on peut d’ores et déjà écarter tout risque de basculement de la majorité. 39 des 50 conseillers de l’assemblée départementale sont socialistes. Ils sont à la tête de 22 des 26 cantons renouvelables. Bernard Cazeau, le Président du Conseil général de Dordogne depuis 1976, ne repart pas en campagne à l’occasion de ce renouvellement partiel, son canton n’étant renouvelable. En revanche, il a déjà annoncé son intention d’être candidat à sa propre succession. Au total en Dordogne, 120 candidats sont en lice. Dans le canton de Bergerac 2, Dominique Rousseau, maire de la commune et conseiller général sortant socialiste, aura face à lui un candidat qu’il connaît bien : Daniel Garrigue, député villepiniste, à qui il a ravi en 2008 le poste de maire de la cité bergeracoise. Entre les deux hommes, la bataille sera rude. Autre duel à observer avec attention, dans le canton de Sarlat-la-Canéda, entre Jérôme Peyrat, président de l’UMP en Dordogne, maire de La Roque Gageac, et le socialiste sortant Jean-Fred Droin, conseiller général ici depuis 1998. Jérôme Peyrat, qui est également conseiller de Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre de l’écologie, après avoir été conseiller auprès de Nicolas Sarkozy, pourrait bien pâtir d’un vote sanction envers le gouvernement. En Dordogne, les résultats seront lus avec une dimension nationale. Après la défaite de Xavier Darcos aux dernières municipales à Périgueux, une défaite des grands élus de droite serait perçue comme un nouveau recul de la droite dans un département de plus en plus « rose ».
Nicolas César
Crédit photo : Préfecture de la Manche
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