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PUBLIÉ LE 10/01/2014 PAR Claude-Hélène YvardDepuis le 1er janvier, la nouvelle communauté d’agglomération du Grand Périgueux est née de la fusion de la Communauté d’agglomération périgourdine et de la Communauté de communes Isle Manoire en Périgord. Le Grand Périgueux couvre désormais un territoire de 33 communes pour une population de 94 346 habitants. Vendredi matin, les 67 délégués ont procédé à l’élection du bureau transitoire composé de 36 membres dont 13 vice présidents. Conformément aux accords passés lors de la fusion, Claude Bérit Debat, qui était jusqu’au 31 décembre président de la CAP (Communauté d’agglomération périgourdine) a été élu sans surprise à la présidence de ce nouveau conseil communautaire par 60 voix pour et 7 absentions. Il était le seul candidat. Il aura fallu tout de même deux tours de scrutin en raison d’une erreur de nombre de bulletins. Il préside un conseil de transition, jusqu’à l’échéance des municipales des 23 et 30 mars. Il a d’emblée indiqué « qu’il ne sera pas candidat à la présidence après les Municipales, en raison de ses engagements pris par ailleurs ». Claude Bérit Debat est sénateur de la Dordogne.
Michel Moyrand, premier vice-présidentPour le poste de premier vice-président, Michel Moyrand, était opposé à Jacques Auzou, maire de Boulazac et ancien président de la communauté Isle Manoire. Le Maire de Périgueux a été élu au poste de premier vice président du Grand Périgueux par 48 voix contre 17 à Jacques Auzou, un bulletin blanc et un bulletin nul. Le maire de Périgiueux, candidat à sa succession a pris une première option pour le conseil communautaire qui verra le jour à l’issue des Municipales.
Jean Pierre Bonnet, issu de l’ancienne communauté de communes Isle Manoire, a été élu deuxième vice-président en charge de la prospective et de l’intercommunalité. Il s’en est suivi pendant plus deux heures, un vote interminable sur la désignation des onze autres vice-présidents. Ce premier conseil communautaire provisoire a réservé quelques surprises : Jean- François Larenaudie a été élu de justesse au poste de 8e vice-président en charge de l’économie. Il a dénoncé « un bal des faux culs ». Il y a eu aussi une deuxième candidature non prévue au poste de 9e vice président. Le premier conseil communautaire du printemps s’annonce déjà riches en débats et en discussions.
