Le Département veut renforcer son attractivité


Ce jeudi matin, le président socialiste Germinal Peiro a fait un point des actions à venir avec un seul objectif : contribuer au développement du territoire.

Germinal Peiro, président du Conseil départemental de la DordogneClaude-Hélène Yvard | Aqui

Germinal Peiro, président du Conseil départemental de la Dordogne

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Publication PUBLIÉ LE 07/01/2022 PAR Claude-Hélène Yvard

Dans un contexte de stabilité démographique de sa population vieillissante, le Département de la Dordogne veut développer son attractivité en poursuivant ses investissements sur le très haut débit, sur les routes, sur les offres de services dans les domaines de la santé, du sport, de la culture sur l’ensemble du territoire. Le premier objectif de la majorité départementale est d’inciter les jeunes et les actifs à rester en favorisant l’activité économique et la création d’emploi. Ce jeudi matin, le président Germinal Peiro a fait le point dans sa conférence de presse de rentrée.

On ne sait pas encore si 2022, sera l’année de la reprise du chantier de la déviation de Beynac, comme l’espère le président du Conseil départemental de la Dordogne. C’est un responsable politique volontaire et ambitieux qui s’est présenté ce jeudi matin, lors de sa conférence de presse de rentrée, et ce en dépit du contexte sanitaire qui s’est installé durablement avec des conséquences économiques et sociales. « On va essayer de rendre notre département plus attractif et pour y parvenir, il faut qu’il y ait des  bonnes conditions de vie pour les habitants et pour les entreprises.« 

Le plus gros chantier engagé, c’est celui de la fibre. La collectivité a fait le choix d’un réseau 100 % public, 100 % fibre sur la totalité du territoire. Tous les nœuds de raccordement téléphoniques vont être fibrés. Ce vaste chantier correspond à un investissement conséquent de 490 millions d’euros. Tous les marchés relatifs au déploiement de la fibre sont signés sur toutes les communes de Dordogne. « En 2021, la généralisation nous a déjà permis de maintenir le lien entre les écoliers, collégiens et leurs établissements scolaires et ce qui nous a permis de mettre en place le télétravail. Une grande majorité de Périgourdins a pu monter en débit, cela représente 300 000 habitations,  même si ce n’est pas parfait partout, pour les usages domestiques, les choses fonctionnent. On ne passe pas toujours pour les usages professionnels », a précisé le président du Département.

En matière de téléphonie mobile, des progrès restent encore à faire dans certaines zones de la Dordogne. Il existe encore des zones blanches. Pour augmenter le réseau, la collectivité annonce la création de 150 antennes-relais d’ici la fin de l’année 2023. Elles sont actées et devraient être construites pour la plupart l’an prochain. « On mène un combat au niveau national pour forcer les opérateurs à construire des nouveaux pylônes téléphoniques. S’il subsiste des zones blanches en Dordogne, c’est parce qu’on manque de relais » explique Germinal Peiro, »et dans les deux ans à venir on va construire 150 pylônes de plus pour essayer d’avancer sur cette question ».

Toujours sur le sujet du désenclavement de la Dordogne, la collectivité va consacrer un peu plus de 12 millions aux travaux routiers majeurs pour l’amélioration des itinéraires et espère l’achèvement de la déviation de Sarlat (3e tranche), la reprise des travaux de celle de Bourdeilles, Campagne et bien sûr Beynac. Le Département est gestionnaire de plus d’un millier de ponts et d’ouvrages d’art : un budget de 14 millions leur sera consacré dont 10 millions pour la réhabilitation du pont de Groléjac. 

La lutte contre les déserts médicaux

Autre priorité affichée par la collectivité, c’est la lutte contre la désertification médicale. Dans cinq à six ans, la moitié des généralistes de Dordogne auront fait valoir leurs droits à la retraite. Pour pallier l’absence de solutions nationales, le Département mise sur les centres départementaux de santé. Le premier a ouvert en 2019 à Excideuil et compte deux médecins. Un deuxième a ouvert à Mussidan en décembre et compte quatre médecins. « Ce sont des médecins salariés du Conseil départemental. Actuellement, bon nombre de jeunes médecins souhaitent être salariés et ne plus exercer seul. C’est une option intéressante, mais elle ne suffira pas à compenser le nombre de départs », précise Germinal Peiro. La collectivité est par ailleurs candidate au projet de l »Agence régionale de Santé, qui consiste à envisager des consultations de médecins généralistes salariés et rattachés aux hôpitaux du département. Le Département accompagne financièrement les étudiants en médecine depuis 2015, en leur octroyant une bourse de 6000 euros sur trois ans, à condition de travailler en Dordogne cinq ans au moins.

Toujours dans le domaine de la santé, le laboratoire départemental d’analyses (détruit par un violent incendie le 16 décembre 2018) est en cours de reconstruction. Le chantier d’un montant global de 13 millions d’euros prévoit une extension. La réception d’une partie du laboratoire (celle qui concerne la chimie) est prévue au mois de mai. Le reste de l’équipement et Satese ( Service d’assistance technique aux exploitants de stations d’épuration), construit à neuf, devraient être réceptionnés à l’automne. 
Des projets de construction de centres-médicaux médico-sociaux à Terrasson et à Saint-Astier, ainsi que la modernisation de ceux de Thiviers et du Gour de l’Arche à Périgueux sont au programme de cette année. 

Soutenir le sport et la culture

Le contexte de crise sanitaire a conduit le Conseil départemental à maintenir ses aides et soutiens aux associations sportives et culturelles, fortement impactées. L’aide exceptionnelle de 25 euros pour accompagner tous les collégiens scolarisés en Dordogne ou les jeunes âgés de 11 à 16 ans à prendre une licence dans une association sportive fédérée dont le siège est en Dordogne est prolongée jusqu’au 31 janvier. Le dossier du centre départemental de natation de Sarlat avance : le terrain d’accueil pressenti pour cet équipement est propriété de la ville. Le coût de l’opération est estimé à 12 millions H.T. Le démarrage du chantier est envisagé pour 2023 pour une livraison en juin 2024. Le maître d’œuvre pour la réalisation du stade d’eaux vives de Bergerac devrait être connu cet été.

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