Jean-Sébastien Lamontagne est le nouveau préfet


Arrivant des Ardennes, le nouveau représentant de l'Etat devra rapidement s'emparer des dossiers prioritaires : la crise sanitaire, la sécurité routière et Beynac

Jean-Sébastien Lamontagne, nouveau préfet de la DordogneClaude-Hélène Yvard | Aqui

Jean-Sébastien Lamontagne, nouveau préfet de la Dordogne

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Publication PUBLIÉ LE 24/11/2021 PAR Claude-Hélène Yvard

Agé de 51 ans, Jean-Sébastien Lamontagne, ancien préfet des Ardennes, où il est resté deux ans, a officiellement pris ses fonctions de préfet de la Dordogne lundi 22 novembre, en déposant une gerbe sur l’Esplanade du souvenir, à Périgueux. Avant de s’emparer des dossiers du département, il a rencontré la presse évoquant sa méthode, fondée sur l’écoute et l’accompagnement. Au-delà de la feuille de route fixée par le premier ministre, il devra traiter rapidement des dossiers épineux : la crise sanitaire, la mortalité sur les routes et bien sûr, la déviation de Beynac.

Jean-Sébastien Lamontagne, nouveau préfet de la Dordogne, lors de sa prise de fonctions, ce lundi 22 novembre, s’est dit « très heureux de se retrouver dans un département qu’il ne connaît pas et désireux de servirJe me situe dans un registre d’écoute et d’accompagnement », a-t-il précisé.  Originaire d’Épinal dans les Vosges, âgé de 51 ans, Jean-Sébastien Lamontagne, ancien secrétaire général de la préfecture de la Seine-Saint-Denis avait été nommé à son premier poste de préfet dans les Ardennes en novembre 2019 après avoir été sous-préfet ou directeur de cabinet. Un poste qu’il aura donc occupé pendant deux ans. Diplômé de Sciences-Po Paris et ancien élève de l’ENA, il a été auparavant directeur adjoint du cabinet de Brigitte Girardin (ministre de l’Outre-Mer puis ministre déléguée à la Coopération, au développement et à la francophonie). Il a été conseiller à la Représentation permanente de la France auprès de l’Union européenne à Bruxelles de 2007 à 2014 où il a acquis une expertise sur les dossiers de financements européens (Feder, et FEADER) avant de rejoindre la direction du cabinet du préfet de la région d’Île-de-France, préfet de Paris jusqu’en 2016.

Le dossier de Beynac

Parmi les sujets que le nouveau préfet aura à traiter, l’épineux dossier de la déviation de Beynac. Le Conseil départemental a voté le 10 novembre, une délibération demandant au préfet de prendre un nouvel arrêté autorisant les travaux de la déviation de Beynac, stoppés depuis le 28 décembre 2018. Le premier arrêté autorisant les travaux, pris le 29 janvier 2018 par la préfète de la Dordogne Anne-Gaëlle Beaudouin-Clerc avait été annulé par le Tribunal administratif de Bordeaux le 9 avril 2019. Annulation confirmée par plusieurs décisions de justice ultérieures. « Sur un dossier comme celui ci, il faut me laisser le temps de rencontrer tous les acteurs, de prendre connaissance des tenants et aboutissants. Ce que je peux dire, c’est que nous sommes tous tenus, préfet, comme collectivités, d’exécuter une décision de justice. C’est intangible ». Il devrait donc agir dans le même sens que son prédécesseur. 

La feuille de route interministérielle du Premier ministre fixe quelques dossiers prioritaires pour le département de la Dordogne, au delà de la crise sanitaire et du plan de relance. Parmi ceux-ci, il y a le plan sur le volet économique, le plan « un jeune, une solution, » l’amélioration de l’accessibilité aux droits des personnes en situation de handicap, l’efficacité énergétique des bâtiments. Sur les projets structurants locaux, on trouve la politique de l’eau, la promotion des énergies renouvelables avec le sujet épineux des éoliennes pour le département, la politique de la ville avec le dossier de rénovation urbaine ANRU de Coulounieix-Chamiers, les aménagements de la RN 21 et le développement de la contractualisation avec les collectivités.

Sur la crise sanitaire, le nouveau préfet souhaite accentuer les messages concernant la vaccination et notamment sur la 3e dose de vaccin, la Dordogne n’étant pas le meilleur élève en termes de vaccination de la Nouvelle-Aquitaine. Il n’exclut de remettre le port du masque obligatoire en extérieur, notamment sur les marchés, mais toute décision dans ce sens sera prise en concertation avec les élus. 
La sécurité routière et le nombre d’accidents sur les routes de Dordogne seront aussi une préoccupation du nouveau préfet. « Il faut faire évoluer les comportements en plus de nombreuses actions de prévention ». A ce sujet, à partir du printemps prochain, deux voitures avec radars embarqués sillonneront les routes du département.

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