En Dordogne, la droite aborde unie les départementales


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En Dordogne, la droite aborde unie les départementales

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Temps de lecture 3 min

Publication PUBLIÉ LE 12/02/2015 PAR Claude-Hélène Yvard

La droite périgourdine présentera officiellement ses candidats et son programme ce 15 février ainsi que ses outils de communication sous la bannière « rassemblons la Dordogne ». A six semaines du scrutin, elle apparaît unie au terme d’une vaste concertation réalisée en amont par les responsables du parti. « Nos responsables politiques départementaux, Jérôme Peyrat et Dominique Bousquet, ont réalisé un gros travail. Nous avons passé des accords avec le Modem, le Nouveau centre, l’UDI en vue de ce scrutin et obtenu un accord à Bergerac avec Daniel Garrigue, qui reste proche de notre famille politique, » indique Patrice Favard, maire UMP de Ribérac et porte parole de la droite pour les départementales des 22 et 29 mars.

Lorsqu’on évoque l’éventualité d’une candidature dissidente du maire de Montignac sur le canton de vallée de l’Homme,  il déclare « les militants et le bureau départemental ont tranché. Les candidats sont Nathalie Fontaliran et Jean Montoriol et je ne doute pas que tout va rapidement rentrer dans l’ordre. » Pourtant, Laurent Mathieu préparerait activement sa candidature. Selon Patrice Favard, « les conditions n’ont jamais été aussi favorables pour que la future assemblée départementale change de majorité, après 21 ans de présidence socialiste. Bernard Cazeau l’actuel président n’a pas souhaité se représenter. 

Contexte national et nouveau découpage Actuellement, le contexte national n’est pas favorable à la gauche au pouvoir. « La politique du gouvernement, ajoute Patrice Favard, ne fait pas baisser le chômage qui poursuit sa croissance vertigineuse. Pole emploi enregistre environ 1000 nouveaux inscrits par mois. Le taux de croissance atone et la reprise n’est pas pour tout de suite. Les entreprises, les ménages et désormais les collectivités sont impactés par la situation économique. Les baisses annoncées de dotations de l’état ne vont pas contribuer à une quelconque relance. Sur le territoire national, cela correspond à 11 milliards d’euros de manque à gagner pour les collectivités.  Ce nouveau scrutin rentre dans le cadre de la réforme territoriale,  fort mal comprise, mal perçue, par nos concitoyens. »
Ce scrutin s’accompagne d’un nouveau découpage avec des cantons aux frontières élargies, ce qui change complètement la donne.  Il y aura désormais 25 cantons au lieu de 50 : il y aura, rappelons-le, deux élus par canton : un binôme homme et femme. « A l’UMP, nous considérons que le nouveau découpage n’a été fait dans le seul but que la gauche conserve la majorité dans la future assemblée. C’était sans compter sans les mairies que nous avons remportées lors des municipales de mars 2014, » poursuit Patrice Favard. La plupart de ceux qui ont remporté une municipalité sont d’ailleurs candidats. C’est le cas d’Elisabeth Marty à Saint Astier, de Jean Montoriol au Bugue, de Stéphane Triquard à Mussidan ou encore de Patrice Favard. Sur les deux cantons de Périgueux, ce sont des adjoints d’Antoine Audi qui sont candidats. A titre d’exemple, le nouveau canton de Ribérac réunit 35 communes issues de 5 cantons (Verteillac, Ribérac, Saint Aulaye, Neuvic et Montagrier) et représente une zone de 14 700 habitants. Le seul point positif salué par l’ensemble des partis est que cette formule des 25 binômes ou tandems va forcément entraîner un renouvellement conséquent d’une partie de l’assemblée, et ce, quelle que soit la couleur politique de la future majorité.

La droite départementale compte également profiter localement des dissensions à gauche. Sur plusieurs cantons, la gauche apparait divisée. Le front de gauche et le Parti communiste, en désaccord sur le fond de la réforme territoriale, présentent des candidats dans plusieurs cantons.  A ces désaccords, il faut ajouter des querelles internes au parti soclaliste, sur Bergerac 2 et Mussidan.  Avec le départ de Bernard Cazeau, ce nouveau découpage, le contexte national, tous les scénarios sont envisageables. Mais le scrutin s’annonce très serré. Quant au Front national il peut jouer  les arbitres et marquer des points dans les zones rurales. Son responsable départemental Robert Dubois, a indiqué récemment chez nos confrères de France Bleu que le parti a trouvé les 100 candidats nécessaires pour présenter des binômes et leurs suppléants sur les 25 cantons.  « Si au soir du 29 mars, nous obtenons la majorité, nous aurons une page blanche à écrire. Notre volonté sera d’inscrire la Dordogne dans une nouvelle dynamique et impulser une vision d’avenir en s’appuyant sur les compétences locales. Car il ne faut pas oublier que l’histoire de la Dordogne s’inscrit désormais dans une région élargie à douze départements, regroupant l’Aquitaine, le Limousin et Poitou-Charentes, conclut Patrice Favard ».

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