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PUBLIÉ LE 24/06/2013 PAR Claude-Hélène YvardÀ quelques mois des prochaines municipales, l’UMP espère reconquérir les villes perdues, il y a cinq ans. Pour la droite, les deux plus gros défis à relever sont Périgueux et Bergerac.
À Bergerac À Bergerac, Daniel Garrigue (Ex UMP, ex République Solidaire), battu en 2008, a annoncé sa candidature dès janvier, avec une liste de rassemblement républicain et d’ouverture. Ainsi, trois élus municipaux, aujourd’hui dans l’opposition, se sont engagés avec l’ancien maire. L’UMP a désigné Carmel Fontana qui est en train de constituer une vraie liste d’union, avec la présence de centristes. Le maire actuel, Dominique Rousseau (PS) n’a pas encore officiellement pris sa décision. Le front national devrait également présenter sa liste ainsi que le front de gauche.
À Périgueux,À Périgueux, la courte victoire de la gauche en 2008, avec seulement une poignée de voix (113 voix), contre l’ancien maire Xavier Darcos, alors ministre a été un véritable séisme. La droite régnait sur la capitale périgourdine depuis plus de 40 ans. Depuis Xavier Darcos a quitté la ville. La droite locale est encore sous le choc du décès de leader de l’opposition municipale Philippe Cornet, survenu début juin. Le conseiller général UMP, Jean Paul Daudou est candidat pour mener cette campagne et souhaite une liste d’union pour battre la gauche. Les responsables de l’UMP préfèrent attendre le mois de septembre pour désigner celui qui conduira la liste à Périgueux, le temps que les esprits se calment. Quant à Michel Moyrand, maire socialiste, il indique qu’il n’a pris aucune décision concernant une nouvelle candidature, « considérant qu’il est trop tôt ». Pour la première fois dans la capitale du Périgord, il y aura une liste Front national aux prochaines municipales. Alexandre Bodécot, ancien candidat aux législatives sera tête de liste.
Au Bugue.Autre ville à reconquérir pour l’UMP, le Bugue dont le maire socialiste Gérard Labrousse a été mis en minorité sur le vote du budget. Depuis fin avril, c’est la chambre régionale des comptes et le préfet qui gèrent le budget communal. À Nontron, le maire de droite Pierre Giry a annoncé qu’il ne repartirait pas. Sa succession n’est pas réglée.
La modification des règles électorales avec la fin du panachage pour les communes de plus de 1000 habitants pourrait changer la donne. Ces dernières feront désormais comme les grandes avec parité obligatoire et listes bloquées. Entre 80 et 90 communes de Dordogne (sur 557) seraient concernées. Ce scrutin pourrait voir émerger plusieurs listes du Front national sur des communes, qui n’en n’ont pas l’habitude. Le parti d’extrême droite pourrait alors jouer les arbitres.
Voir aussi notre page FaceBook consacrée aux municipales 2014
