newsletter
Devenir annonceur
2 min
PUBLIÉ LE 03/12/2014 PAR Claude-Hélène YvardDepuis lundi 1er décembre, Christophe Bay est le nouveau préfet de la Dordogne. Il prend ainsi la suite de Jacques Billant, nommé en Guadeloupe. Ancien préfet de l’Aube, il a été conseiller technique et directeur adjoint de cabinet au ministère de l’Intérieur, directeur adjoint du cabinet du préfet de police de Paris, directeur de l’intégration au ministère de l’Immigration. Tout en indiquant que l’accueil depuis 48 heures a été très chaleureux, il indique qu’il ne connaît pas du tout la Dordogne et qu’il va consacrer les trois prochaines semaines à sillonner le département pour découvrir ses responsables, ses élus, les représentants des différents services de police, gendarmerie, des chefs d’entreprises. « Ma première priorité sera le développement de l’emploi. J’ai déjà remarqué que ce département avait de très belles petites entreprises, des fleurons situées sur des marché de niche. »
Développer l’emploi« Ma mission sera notamment de développer l’emploi, notamment à travers l’accompagnement de contrats aidés qui marchent plutôt bien dans ce département. Je pense que l’on peut faire encore mieux sur le secteur marchand. » La seconde priorité sera la sécurité. La Dordogne se situe dans le peloton de queue en termes de délinquance et enregistre un très bon taux d’élucidation des affaires. Seul point noir, la sécurité routière : 38 personnes ont été tuées sur les routes de Dordogne depuis le début de l’année. Le nouveau préfet compte à la fois sur des mesures de répression et des actions de prévention, et ce dès le plus jeune âge. Le contrat de plan est également au programme de Christophe Bay ainsi que le travail autour des nouvelles intercommunalités.
Le nouveau préfet considère qu’un territoire, ce sont d’abord les gens qui le composent et le font vivre. « Je ne conçois pas ma fonction sans écoute, sans attention. Lorsqu’il y a un projet, on met tout le monde autour d’une table et on en discute avec les acteurs. » Il se définit lui même comme un acteur sur le terrain. Dans les tous prochains jours, il va répondre aux sollicitations des deux présidents de la FDSEA et des JA qui souhaitent le rencontrer sur une exploitation agricole pour évoquer les dossiers du monde agricole et en particulier celui de l’installation. Il ira aussi rapidement à la rencontre des chefs d’entreprises.
