A Bergerac, Michèle Delaunay veut donner une image positive du grand âge


aqui.fr

A Bergerac, Michèle Delaunay veut donner une image positive du grand âge

Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 08/12/2012 PAR Claude-Hélène Yvard

Avec le viellissement de la population, le temps de la vieillesse étant en train d’atteindre le double du temps de la jeunesse, le grand âge serait -il devenu grande cause nationale avec le projet de loi sur l’autonomie en préparation ? En tout cas, Michèle Delaunay, ministre déléguée aux personnes âgées et à l’autonomie en a fait son cheval de bataille depuis son arrivée au gouvernement. Elle veut faire évoluer les mentalités et faire en sorte que l’avancée dans le grand âge ne soit plus une triste fatalité, avec la perte d’autonomie, ou les difficultés de marcher, de communiquer ou de s’alimenter. Mme le ministre veut donner une image positive du grand âge.

Retrouver des gestes de la vie couranteEn visite ce samedi après-midi au sein de l’établissement pour personnes âgées du centre hospitalier de Bergerac, elle est venue se rendre compte sur place de la mise en place d’un nouveau système d’évaluation des capacités fonctionnelles des personnes en perte d’autonomie, le SMAF, outil né et utilisé au Québec depuis plusieurs années et expérimenté depuis trois ans dans le Bergeracois. « L’Allocation personnalisée pour l’autonomie ( APA) a été une grande avancée, mais mon intérêt est de me rendre compte sur le terrain des initiatives et des différents systèmes d’évaluation de l’autonomie. Ce n’est pas le seul. Mais le Smaf, s’intéresse non seulement  au degré d’autonomie fonctionnelle de la personne âgée, mais à ses besoins d’aides  en tenant compte de son environnement social et familial. Il s’agit de lui faire prendre conscience de ses propres capacités. Certains patients peuvent ainsi retrouver des gestes de la vie courante qui n’étaient plus en mesure de réaliser. »

Le Smaf permet, quel que soit le milieu de vie (à domicile, ou en établissement)  d’évaluer les cinq grandes dimensions de l’autonomie dont celle des fonctions mentales, à l’aide de 29 items. Deux grandes qualités sont reconnues à cette démarche : la possibilité de réaliser de façon simple un projet individualisé et mesurer en toute objectivité une charge de soins pour planifier et coordonner le travail des équipes. « Il s’agit d’une démarche plurisdisciplinaire. Aide soignant, ergothérapeuthe, médecins, personnel d’entretien sont mis à contribution. Le maintien de l’autonomie est au coeur de la démarche, » explique Catherine Maze, directrice par intérim du centre hospitalier de Bergerac. 

Cette expérimentation en Bergeracois pourrait être étendue à d’autres établissements et en particulier ceux dépendant de l’offre de hôpital public, dans le cadre de la filière de soins pour les personnes âgées et ainsi éviter des hospitalisations mal vécues et mal venues.

Partagez l'article !
Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
Laissez vos commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

On en parle ! Dordogne
À lire ! POLITIQUE > Nos derniers articles