Régionales : les têtes de listes PS de la Grande Région sont dans le pré


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Régionales : les têtes de listes PS de la Grande Région sont dans le pré

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Temps de lecture 3 min

Publication PUBLIÉ LE 16/07/2015 PAR Romain Béteille

24 noms, 12 départements, un défi commun : mener la liste socialiste à prendre la tête de la future grande région lors du scrutin de décembre prochain. Réunis dans le ranch pessacais du candidat Rousset, « petit coin de paradis » qui détonne avec ses interventions traditionnelles au sein des entreprises, les 12 binômes au grand complet ont entamé une réflexion sur les axes à développer dans cette future campagne. Après la restitution des réflexions des groupes de travail à Cognac le 27 juin dernier (et une présentation des premières têtes de listes) qui dessineront sans doute un programme plus concret dans les mois qui viennent, le rassemblement insolite gardait une même ambition : s’afficher, autour d’Alain Rousset comme des décentralisateurs et affirmer l’identité de chacun de leurs territoires respectifs. 

Des nouveaux noms Du côté des noms, peu de surprise si ce n’est qu’au niveau des 12 têtes, on ne trouve qu’une femme, Nathalie Lanzi dans les Deux-Sèvres. Mais Alain Rousset l’assure, « l’atterrissage politique de l’exécutif sera bien paritaire ». Ainsi, si beaucoup des candidats ont déjà une carrière en politique, d’autres se singularisent par leur expertise dans d’autres domaines. C’est notamment le cas de Sandrine Derville, fraîchement élue Conseillère municipale d’Anglet, qui a suivi des études d’ingénieur et est maintenant responsable technique en charge de projets de navigation par sateliites; ou encore de Geneviève Barat, dont le premier métier est agricultrice et responsable d’une coopérative agricole dans la Creuse (même chose pour Guy Moreau dans les Deux-Sèvres). 

Presque une allure de photo de classe pour cette réunion des 12 binômes

Presque un air de photo officielle de camp de vacances pour cette réunion des 12 binômes départementaux.  

Des objectifs dans la lignéeLe cadre plutôt verdoyant n’a pas empêché Alain Rousset de revenir à ses fondamentaux pour les principaux axes à développer durant la campagne. « Ce renouvellement est une chance pour affirmer nos leaderships. Sur l’agriculture, l’océan, l’aéronautique, le tourisme ou encore la silver-économie. Parmi nos défis les plus importants, il y aura bien sûr cette proximité avec les territoires. Ne nions pas l’inquiétude que certains ont à penser que Bordeaux va tout récupérer : nous devons mettre en place des dispositifs spécifiques pour les territoires en déprise et devenir les héritiers de l’aménagement du territoire », a-t-il ainsi affirmé. Pour la majorité, les défis à relever restent fortement influencés par le bilan de la précédente mandature : la proximité en premier lieu mais aussi l’évolution démographique et sociale : « il ne faut pas créer une rupture entre l’Est et l’Ouest. Le rural ne doit pas être l’espace de loisirs du monde urbain ».

Une « université du futur » La priorité environnementale a également été soulignée, avec la présence notable de 180 méthaniseurs au sein de la future région, de même que la mondialisation et le numérique, où le candidat Rousset a annoncé la création prochaine d’une « Université du futur » qui formera à l’usage du numérique de manière plus globale et professionnalisée. Pour rappel, un appel à manifestation d’intérêt auprès des entreprises, cette fois pour une « Usine du Futur », avait été lancé en 2014 avant de se terminer en juin. Enfin, la notion de subsidiarité et de complémentarité a été réaffirmée par Alain Rousset : « aujourd’hui, on ne peut plus gérer une politique seul derrière son bureau ni passer par dessus les syndicats et les formateurs, nous devons tous travailler ensemble », a-t-il déclaré. 

Un calendrier qui se fixeCette balade champêtre est en tout cas censée apporter une rupture indirecte avec la campagne de l’opposition portée par la candidate Virginie Calmels. Pour rappel, lors du dernier sondage Ifop pour France Bleu en juin dernier, le candidat socialiste ne disposait que d’un léger point d’avance sur l’ancienne patronne d’Endemol au premier tour (respectivement 30% et 29% pour la droite, mieux que Xavier Darcos en 2010). Même si tout n’est pas encore joué, les socialistes restent tout de même donnés comme favoris dans le Sud-Ouest. Et si les réunions publiques prennent quelques airs de vacances à l’aube de cette deuxième quinzaine de juillet, le calendrier est déjà bien fixé. Les équipes départementales devraient toutes êtres formées dans les prochains jours et les listes déposées officiellement. Les têtes de listes, elles, devraient se réunir chacune dans leur département respectif dans le courant de la première quinzaine de septembre. 

Les 12 binômes

Dordogne : Pascal Deguilhem – Béatrice Gendreau

Gironde : Alain Rousset – Catherine Veyssy

Landes : Renaud Lagrave – Elizabeth Bonjean

Lot-et-Garonne : Matthias Fekl – Sandrine Laffore

Pyrénées-Atlantiques : Bernard Uthury – Sandrine Derville

Corrèze : Philippe Nauche – Nathalie Delcouderc-Julliard

Creuse : Eric Correia – Geneviève Barat

Haute-Vienne : Gérard Vandenbroucke – Andrea Brouille

Charente : Jean-François Daure – Martine Pinville

Charente-Maritime : Gérard Blanchard – Marilyne Simone

Deux-Sèvres : Nathalie Lanzi – Guy Moreau

Vienne : Jean-François Macaire – Reine-Marie Waszak

 

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