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PUBLIÉ LE 18/09/2008 PAR Joël AUBERT
A la maison de l’Aquitaine, 21 rue des Pyramides à Paris, on n’oublie pas les vendanges. A l’occasion de leur ouverture, une soixantaine de rosés étaient proposés à la dégustation pour les exilés de la capitale, en présence d’Alain Rousset, le Président du Conseil régional. Jusqu’ au 3 octobre,l’exposition « La vie en rosé » se tient sur le rosé, à la Maison de l’Aquitaine, avecdes peintures d’Eric Bessonet une robe de mariée de Manon Pascual sur ce thème.
Le succès du rosé
Associé aux événements festifs, ce vin léger représente aujourd’hui9 % de la production mondiale de vin. Si la France demeure le premier producteur mondialde rosé avec 29% de la production, elle est talonnée de près par l’Espagne et les Etats Unis. « La consommation du rosé est plus festive, plus occasionnelle» explique Patrick Aigrain, Responsable mission évaluation et prospective de Viniflhor. « Ce type de vin se boit en marge du repas, à l’apéritif, au dessert et même seul. C’est un vin accessible » ajoute-t-il. Si le rosé n’a pas de définition internationale, ce vin n’est pas à confondre avec le célèbre Claret. Premier vin de Bordeaux, le Claret était à l’origine le rouge de la capitale de l’Aquitaine, avant que ces derniers ne deviennent plus rouges et plus condensés » rappelle Bernard Farges, président du syndicat viticole de Bordeaux et Bordeaux Supérieur. Mais le rosé n’a pas toujours été à la mode, surtout auprès des producteurs. Un phénomène auquel Bernard Farges entend bien remédier : «Les rosés étaient à l’origine un sous-produit. Aujourd’hui, nous lui donnons toute sa place en termes de technique et sur le plan commercial.» Du 17 au 29 septembre, une soixantaine de rosés sont proposés à la dégustation. Une bonne idée pour entamer rentrée.
Photo : aqui.fr,VeVi
