La secrétaire d’état aux collectivités face à l’interrogation des élus Périgourdins


Claude-Hélène Yvard

La secrétaire d'état aux collectivités face à l'interrogation des élus Périgourdins

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 02/07/2016 PAR Claude-Hélène Yvard

La secrétaire d ‘état chargée des collectivités territoriales, Estelle Grelier, était en Dordogne la semaine dernière.  Une de ses missions depuis plusieurs mois, est d’expliquer la réforme territoriale, et tenter de rassurer les élus locaux en particulier ceux du milieu rural. Jeudi dernier, elle a répondu à l’invitation de Germinal Peiro, président du Conseil départemental. Avant de rencontrer des élus locaux, elle a eu droit à une visite de Lascaux IV dont le chantier avance bien. « A moins de six mois de l’ouverture, on ressent déjà la magie du lieu. C’est quelque chose de tout à fait remarquable qui est en train de naître. La Dordogne a une chance énorme, » s’est exprimée la secrétaire d’état. Depuis septembre dernier, les élus locaux travaillent avec les préfets pour atteindre le nouveau plancher légal de 15.000 habitants pour chaque groupement de communes. A l’heure d’aujourd’hui, si toutes les fusions décrites par les arrêtés sont votées, on passera au 1er janvier prochain de 2.062 groupements à 1.245. « Je pense que raisonnablement, on sera autour de 1300 communautés de communes, indique Estelle Grelier.

Cette réforme inquièteCette réforme territoriale inquiète les élus, car elle implique des transferts de compétences et des moyens, dans un contexte de baisse de dotations de l’état. Les élus périgourdins ont pu faire part de différens sujets d’inquiétudes : le maintien des écoles en milieu rural, même si la Dordogne est plutôt bien lotie dans ce domaine avec un taux d’encadrement le plus élevé des cinq départements de l’ancienne Aquitaine, la question du développement économique, compétence qui a été transférée au conseil régional sauf pour les entreprises des secteurs agro alimentaires. L’accès au soin apparait aussi parmi les préoccupations majeures des élus et des concitoyens. En Dordogne, seize maisons de santé pluri disciplinaires ont vu le jour ces dernières années. « Elles sont financées en partie avec des aides de l’Etat,  » précise Estelle Grelier. 

Au sujet de la question des transferts de compétences et des moyens. Un exemple, l’eau et l’assainissement, qui figure parmi les compétences obligatoires des  futurs EPCI « Elle sera obligatoire en 2020, note Estelle Grelier. Aujourd’hui, on constate un éparpillement, avec quelque 5.000 syndicats mixtes. Les régies ont également un énorme besoin en investissement et la mutualisation semble plus raisonnable. Autre sujet, la baisse des dotations a eu des résultats en incitant les collectivités à maitriser leurs dépenses de fonctionnement. Mais en Dordogne, 200 projets vont  être financés grâce à la Dotation d’Équipement des Territoires Ruraux (DETR) sur 2016. La visite d’Estelle Grelier s’est achevée par la maison de santé pluridisciplinaire de Rouffignac Saint-Cernin.

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