La ressource en eau, une priorité pour les irrigants de Dordogne


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La ressource en eau, une priorité pour les irrigants de Dordogne

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 03/02/2012 PAR Claude-Hélène Yvard

 L’année 2011 a été marquée par une sécheresse hors du commun : le printemps très sec a freiné le développement des céréales, la pousse d’herbe et le débit des cours d’eau. «Les pluies dejuillet, et les températures fraîches ont permis de limiter les dégâts notamment pour les cultures fourragères, mais les systèmes d’exploitation qui ne maîtrisent pas l’eau ont été très fragilisés,» souligne Eric Sourbé, président de l’association des irrigants de la Dordogne, qui compte 700 agriculteurs.Ils étaient réunis en assemblée générale ce jeudi 2 février à Périgueux. Les agriculteurs périgourdins irriguent 32 000 hectares de terres. Au cours de l’année 2011, les irrigants ont du multiplier les réunions sécheresse en préfecture afin d’ajuster les prélèvements et les mesures de restriction. « La situation aurait pu être plus dramatique, poursuit Eric Sourbé, agriculteur au Lardin, les pluies de juillet ont été salvatrices. » Les mesures de restriction ont concerné principalement des petits cours d’eau, ce qu’on appelle des petits chevelus : la loue, , l’énéa, la conne.«Nos objectifs de négocier aux mieux les volumes prélevables et de créer des réserves d’eau sur les bassins en déséquilibre. Nous souhaitons maintenir les volumes prélevés à leur niveau actuel sur les bassins non déficitaires : Dordogne, Vézère, Isle, Dronne et Auvézère.

Mobiliser des aidespour créer des stockages en eau
La création de ces réserves d’eau nécessite de mobiliser le maximum d’aides, ce qui ne va pas sans difficulté. Plusieurs obstacles se présentent : disponibilité foncière, espaces agricoles classés en zones humides, Natura 2000, manque de finances. Malgré toutes ces difficultés, 2011 a vu la réalisation des réserves du Bandiat. Il aura fallu douze ans de procédures, 12 mois de travaux et au final 290 000 m3 seront stockés.
Au cours de cette assemblée, les irrigants ont réaffirmé leur détermination dans la poursuite de leurs objectifs, l’accès à la ressource en eau et la maîtrise de la gestion de l’eau faisant partie plus que jamais des priorités.
A partir de 2013, une nouvelle organisation, devrait mettre en place: les premières discussions sont en cours. Il s’agit des futurs organismes uniques. « Ce sont eux, souligne le président Sourbé, qui prendront en charge à l’avenir  la gestion de l’eau , qui décidront des volumes prélevables et des mesures de restriction. Nous souhaitons travailler par bassin. » La Chambre d’agriculture de la Dordogne est d’ores et déjà candidate.

Crédit photo : aqui.fr


Claude-Hélène Yvard

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