La fraise, de la recherche à nos assiettes, en présentation sur Vinitech Sifel


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La fraise, de la recherche à nos assiettes, en présentation sur Vinitech Sifel

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 30/11/2012 PAR Solène MÉRIC

Lorsqu’il s’agit de créer une fraise, de nombreux critères demandés par les producteurs doivent être pris en compte et c’est ce que s’applique à faire les équipes du Ciref, de la recherche au développement d’une variété. Parmi ces demandes, il y a bien sûr le goût, l’aspect, et la conservation mais aussi des critères plus techniques directement lié à la culture de la fraise. Les producteurs sont par exemple en demande de variétés les plus résistantes aux maladies, ou présentant des floraisons et un stolonnage important. Un premier critère permettant de diminuer les traitements tandis que l’autre vise à obtenir des périodes de production allongées et donc au total un rendement plus important.

Carte génétique des fraisiersMais, pour répondre ces demandes, la première étape de la création d’une variété est donc d’abord de bien choisir les géniteurs en identifiant aux mieux leurs « avantages et inconvénients» à la fois par une caractérisation des ressources génétiques des variétés et par l’établissement de la carte génétique des fraisiers. C’est le travail de recherche dont est chargé Aurélie Petit. Une identification précise des caractéristiques des géniteurs est en effet importante puisque ce sont eux qui par croisement permettront la création de nouvelles variétés.
Les croisements seront quant à eux réalisés par les équipes du programme de sélection, véritable interface entre la recherche et les producteurs. Leur rôle : stocker des gênes et des variétés, faire les croisements, égrainer, semer, récolter, tracer et gérer les variétés, voir si les produits obtenus répondent aux résultats espérés, mais aussi déterminer les conditions optimales de culture… Le service dirigé par Philippe Charetier réalise environ 200 croisements par an et gère environ 700 micros parcelles. En fin de programme d’évaluation des produits obtenus, une vingtaine de variétés nouvelles seront sélectionnées mais seulement 5 d’entre elles passeront le cap du pré-développement. Seule une à trois variétés pourront ensuite passer dans la phase de développement.

Enjeux technico-économiques des bassinsA cette étape, « on se rapproche déjà un peu plus de l’assiette des consommateurs » estime Christophe Carmagnat, ingénieur développement au Ciref. Le but ici est de trouver la conduite culturale optimale pour les variétés sélectionnées, en la confrontant sur le terrain aux enjeux technico-économiques des bassins de production. Les essais sont donc multi-locaux, chez les producteurs et l’analyse des résultats donne lieu à des concertations entre techniciens, producteurs et experts des stations régionales d’expérimentation (Invenio dans le Sud ouest). Sur une moyenne de trois variétés mises en phase de développement une seule sera au final lancée sur le marché, sauf si, bien sûr, aucune n’aura réussi à satisfaire aux exigences de cette dernière phase de sélection… Miss Charlotte et Ciflorette ont donc bien mérité leur titre!

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