L’opportunité de la vente directe pour l’agriculture périgourdine


Claude-Hélène Yvard

L'opportunité de la vente directe pour l'agriculture périgourdine

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 20/09/2012 PAR Claude-Hélène Yvard

La journée d’information organisée ce jeudi 20 septembre au Pole interconsulaire  autour des circuits courts s’adressait particulièrement aux jeunes agriculteurs installés depuis moins de cinq ans en Dordogne. Le maraîchage, qui n’est pas très développé, apparaît être une opportunité aujourd’hui pour ceux qui souhaitent s’installer : il nécessite peu de foncier et un investissement moindre.  « La vente directe permet à l’agriculteur d’amener sur son exploitation de la valeur ajoutée et de percevoir un revenu supplémentaire tout en limitant ses investissements » indique Michel Trichet, responsable du marché agricole à la banque verte. Les débouchés sont là : le consommateur souhaitant de plus en plus « manger local ». Les marchés de producteurs remportent un franc succès, ainsi que les boutiques de producteurs, de plus en plus nombreuses. La mise en place de ces circuits courts de commercialisation ne s’improvise pas : elle implique de développer des compétences en gestion, en commerce, en organisation. L’objet de la journée du 20 septembre était de présenter à travers une série de témoignages l’ensemble des outils pour développer la vente directe. Magalie Gaierie, agricultrice dans le secteur de Terrasson, et présidente de la SCIC (société coopérative d’intérêt collectif) mangeons 24, une expérience collective a apporté son témoignage.

Approvisionner en produits locaux les cantinesLa SCIC, créée en septembre 2011 est opérationnelle depuis plusieurs mois en Périgord noir. Elle livre chaque semaine une quarantaine d’établissements de restauration collective en légumes, fruits, viande, pain et laitages, elle souhaite se développer prochainement sur l’agglomération périgourdine où le potentiel est important et le Bergeracois.  » La SCIC a en effet pour but de développer les circuits courts en privilégiant l’achat et la revente de produits biologiques ou conventionnels provenant de l’agriculture départementale. Les légumes représentent 50 %, la viande 25 %, les laitages 14 %. Un des objectis est que l’agriculteur tire une marge convenable. Nous ne sommes pas compétitifs sur tous les produits. Mais nous devons communiquer aussi sur le fait que sur nos produits il y a moins de déchets, moins de gaspillage. Lorsqu’une cantine achète 10 kg de viande, il restera 10 kg de viande à la cuisson et non pas 8 kg, » témoigne l’agricultrice. La SCIC  favorise les débouchés locaux et sécurise ainsi les revenus des producteurs et artisans de Dordogne (bouchers artisans boulangers). Elle permet aux agriculteurs d’investir ces marchés de semi-gros jusque-là difficilement pénétrables seuls.

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