L’installation en agriculture sans DJA, ça marche en Dordogne


aqui.fr

L'installation en agriculture sans DJA, ça marche en Dordogne

Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 23/10/2014 PAR Claude-Hélène Yvard

Le constat est le même depuis de nombreuses années : le nombre des installations agricoles ne bénéficiant pas d’aides publiques tend à progresser. En 2007, le comité départemental d’installation de l’installation de la chambre d’agriculture lançait une réflexion sur la possibilité de disposer pour les agriculteurs ne pouvant pas prétendre à la dotation jeunes agriculteurs (DJA) d’aides à la création ou à la reprise d’entreprises comme cela existe dans les secteurs du commerce et de l’artisanat.C’est à partir de là, qu’allait se mettre en place en Dordogne, à partir de septembre 2010, un dispositif de prêt d’honneur à 0 % pour les agriculteurs ne bénéficiant pas des aides publiques classiques.

68 % des installations en Dordogne« Quatre ans après, le système lancé grâce à un partenariat accru entre Initiative Périgord et la Chambre d’agriculture fonctionne. 92 porteurs de projets ont été accompagnés et ont pu concrétiser leur installation en agriculture en Dordogne. Cela représente aujourd’hui 68 % des installations. Ce sont des projets viables économiquement ,  » souligne Jean Philippe Granger, le président de la chambre d’Agriculture. Ce dispositif appelé fonds agricole Initiative Périgord est au coeur des débats du deuxième séminaire national dédié à l’installation agricole qui se tient jusqu’à ce soir à Sarlat. Une quarantaine de personnes y participent, venues de toutes les régions de France. On compte parmi ces participants, bon nombre de représentants de France Initiative.
Concrètement ce fonds a pour but l’attribution de prêts d’honneur  compris dans une fourchette de 5 000 à 20 000 euros remboursables sur une période de 2 à 5 ans, avec une possibllité de différer de 3 à 6 mois. Le prêt d’honneur est adossé à un prêt bancaire classique. Il se positionne comme un vrai levier économique. Un minimum d’apport personnel est aussi exigé.  Ce sont des projets dont la production est proche des projets bénéficiant de la DJA et généralement très bien structurés. Les bénéficiaires de ce dispositif sont souvent très diplômés dans d’autres domaines que le secteur agricole et ont une vision très entrepreunariale de l’agriculture. Ils ont souvent plus de 40 ans.

D’autres départements se lancent dans l’aventure« Grâce à ce dispositif, nous montrons notre capacité à créer de la richesse économique y compris en agriculture. Ce fonds agricole sera élargi à partir de l’an prochain à l’ensemble de la région Aquitaine, annonce Vincent Pannier, président de la plateforme Initiative Périgord. D’autres régions et d’autres départements devraient se lancer dans l’aventure. La région Nord Pas de Calais  vient de mettre en place ce fonds. Initiative Ternois Artois est venu apporter son témoignage à Sarlat. Le séminaire se poursuit aujourd’hui par des visites d’exploitations et de ces nouveaux agriculteurs qui ont bénéficié de ce dispositif.

A lire aussi sur aqui.fr : La consultante de haut niveau est devenue productrice de safran en Périgord noir

Partagez l'article !
Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
Laissez vos commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

On en parle ! Dordogne
À lire ! AGRICULTURE > Nos derniers articles