Hautes-Pyrénées : le porc noir de Bigorre passe à table


Consortium du Noir de Bigorre

Hautes-Pyrénées : le porc noir de Bigorre passe à table

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 19/06/2017 PAR Jean-Jacques Nicomette

Cette idée de repas est d’abord une idée de copains. « Dans les communes, le cloisonnement des habitants s’accentue » constate François Alleau, l’un des membres de l’association Terroir Initiatives et Convivialité. « On connait ses proches voisins. Mais pour les autres, c’est plus difficile ».

 Le phénomène ne touche pas que les cités-dortoirs que l’on peut trouver en périphérie de certaines villes. Le sociologue Jean-Pierre Le Goff l’a bien expliqué dans son livre « La fin du village, une histoire française ». « On s’y croise mais on ne se parle pas » note-t-il.

Côtes, épaules, grillades, saucisses…

Situé aux abords de Tarbes, Oursbelille ne fait exception à la règle. C’est la raison pour laquelle un projet de rendez-vous gastronomique, baignant dans la culture bigourdane, a émergé au sein d’un groupe d’amis.

Des tables et des chaises que l’on se fait prêter. Une grande surface du coin qui fournit la boisson. Des éleveurs locaux qui jouent le jeu. La première fête a vu le jour en 2008. Depuis, elle ne désemplit pas. La jauge tournant chaque année autour des 600 convives.

Au menu, que du local ! Le Consortium et la Société du Porc noir de Bigorre fournissent côtes et épaules. Grillades et saucisses vont bon train tandis que chaque convive fait honneur à un animal qui, au fil du temps, commence à retrouver ses lettres de noblesse.

Le goût du foehn

Aussi loin que l’on s’en souvienne, le « Noir » comme on l’appelle, a toujours vécu ici, se régalant de l’herbe des pâtures comme des glands de chêne. Sans oublier les invertébrés et les mollusques que son groin fouineur débusque dans la terre. Un régime très spécifique, propre à un terroir qui ne l’est pas moins.

 En raison du foehn, le vent sec et chaud qui souffle par-dessus les montagnes, le piémont pyrénéen alterne en effet les périodes sèches et humides. Un peu comme si la Normandie et l’Espagne se serraient la main.

Les gastronomes vous le diront. Chez le cochon noir,  cela donne une viande tendre et juteuse à nulle autre pareille, mais aussi un jambon « fondant et long en bouche », strié d’un gras très blanc dans lequel certains retrouvent des saveurs d’amande et de noisette.

 Bref, un régal que deux appellations d’origine contrôlée sont venues certifier en 2015. En attendant qu’une AOP reconnaisse un jour chacun de ces produits.

Des glaces et des rapaces aussi

Cette année, la prochaine fête  aura lieu le dimanche 2 juillet. Comme il est toujours bon d’innover, le dessert sera amené par un agriculteur du pays qui s’est lancé dans les yaourts et les glaces.

 Un village artisanal où le vin, le miel, les gâteaux et les vieux métiers séduiront les badauds est également prévu, tout comme des jeux pour les enfants, ente autres animations parmi lesquelles figurera un spectacle de fauconnerie.

Pour le repas proposé à 20 € et dont les réservations auront lieu à partir du jeudi 22 juin, il est prudent de réserver (tel. Corinne 05 62 33 42 54).

Détail croustillant,  le champ sur lequel les tables seront dressées  est situé rue des Cassoulets. Ca ne s’invente pas.

Pour en savoir plus :

http://www.noirdebigorre.com/

http://www.porcnoir.fr/

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