François Hollande à l’écoute du monde agricole périgourdin


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François Hollande à l'écoute du monde agricole périgourdin

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 03/08/2013 PAR Claude-Hélène Yvard

 Ce 2 août, le Président de la République, le ministre de l’agriculture  et le ministre de l’écologie et du développement durable avaient choisi de visiter deux sites en Sarladais : une boutique de producteurs à Carsac Aillac et un exemple de méthanisation agricole à Marcillac Saint Quentin. Que retenir de cette visite, marquée par quelques annonces fortes, comme le maintien du moratoire sur les OGM et la réaffirmation de François Hollande qu’il n’y aura pas d’exploitation de gaz de schiste. Pour Brigitte Allain, députée de la Dordogne, les deux sites choisis mettent en valeur l’agriculture pour l’alimentation de proximité et des énergies renouvelables. C’est un signe fort pour l’agrobiologie. La députée du Bergeracois juge cette visite présidentielle et ministérielle « globalement positive, soulignant le sens de l’écoute du président de la République. « Le maintien du moratoire sur les OGM va dans le bon sens. La France devrait mettre tout son poids pour qu’il en soit de même au niveau de l’Europe. » « Les annonces sur les revalorisations sur les retraites agricoles, sont une bonne chose. C’était une promesse du candidat Hollande. » Elle a pu ensuite s’entretenir avec Philippe Martin sur la question des plantes mutagènes. « Actuellement, l’agrobiologie est dix fois moins aidée au niveau des crédits de recherche que l’agrochimie. Cette question des plantes mutagènes devrait être abordée lors de la rentrée parlementaire. » 

Du coté des syndicats, une écoute et des attentes Vers 20 heures, à la préfecture de la Dordogne, une délégation d’agriculteurs JA/FDSEA a pu être reçue par la déléguée  à l’agriculture de la présidence de la république. Claire Tamisier, secrétaire générale de la FDSEA évoque une prise en compte des préoccupations du milieu agricole, un échange constructif. « Nous n’avons pas eu de vraies réponses mais une écoute. Il fut surtout question de l’eau et du revenu agricole. » 

A la ferme de Marcillac saint Quentin, Yannick Frances, président de la FDSEA,  Pierre Léonard, président des JA et une petite délégation d’agriculteurs ont pu échanger une demi heure avec Stéphane Le Foll, ministre de l’Agriculture. « Le point le plus positif, c’est que le ministre connait parfaitement son sujet. Il sait de quoi il parle. Nous avons abordé trois points : l’élevage qui connait une situation catastrophique, la question de l’eau avec l’irrigation, et les revenus. Nous avons perçu une certaine écoute. Sur la question des revenus, le ministre a repondu par une organisation de filières. Sur l’eau, nous avons quelques espoirs. Les conclusions du rapport Martin, devenu ministre de l’écologie, vont dans notre sens. Nous avons pu dialoguer avec lui sur ce sujet. Les conclusions du rapport Peiro sur l’élevage nous sont favorables. Nous avons réitéré nos demandes pour les éleveurs laitiers que lorsqu’il y a hausse des cours les laiteries jouent le jeu et répercutent cette hausse. Nous espérons que le gouvernement mettra tout en oeuvre pour que cela cela passe comme cela. Pour nous responsables agricoles, la prudence reste de mise. Nous avons tellement de promesses non tenues par le passé, conclut Yannick Frances. (crédit photo FDSEA de la Dordogne)

 

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