En Dordogne, la Safer apporte son concours à des projets d’acteurs locaux


Claude Hélène Yvard

En Dordogne, la Safer apporte son concours à des projets d’acteurs locaux

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 19/03/2016 PAR Claude-Hélène Yvard

«Les missions des Safer ont évolué. Autrefois, sa mission la plus connue du grand public était le remembrement. La Safer n’a pas une bonne image de marque. Pourtant, elle apporte son concours à des projets d’acteurs locaux.  » Ce n’est pas forcément l’argent qui organise notre territoire, on est sur d’autres critères. En premier lieu, on trouve le renouvellement des générations en agriculture. Depuis le 1er janvier, le bio revêt de l’importance. Je ne siège que depuis un an, mais je pense qu’avec cette nouvelle mandature, on s’inscrit dans une nouvelle réflexion. Je n’ai pas reçu de directive particulière, mais on est très sensibilisés à ce qui passe dans l’agriculture. Et l’émergence de nouveaux modèles, moins productivistes, peut être une option », explique Sylvie Chevallier. 

La qualité des terresLorsqu‘un projet est à l’étude en commission technique, sont étudiés le profil du porteur de projet, le type de projet, la viabilité économique?  La première mission de la Safer, c’est l’arbitrage. « En comité technique, nous ne sommes pas seuls, nous sommes épaulés par des techniciens qui font un travail  sérieux. Chacun a conscience que c’est un vrai engagement pour celui qui prend des décisions. Nos décisions peuvent bouleverser des vies. »

L’aspect développement local et emploi sont devenus essentiels. Il y a d’autres critères qui entrent en jeu : la préservation de la qualité des terres en est un. Récemment, nous avons eu à étudier un dossier en viticulture : il y avait deux candidats. Le choix s’est porté sur la personne, qui dans son projet, par ses méthodes de production, souhaitait préserver la qualité des terroirs. En Dordogne, il y a aussi des liens très forts entre agriculture et tourisme. Cette notion pourrait faire partie des nouveaux critères, demain. Il y a des choses à creuser autour des filières.En préemptant, la Safer peut diriger la destination du foncier et ainsi trouver une  nouvelle destination au projet. Actuellement, l’organisme a acquis des terres en bordure de rivière à Prigonrieux. Un des pistes est de  créer, une zone de maraîchage en installant des jeunes agriculteurs en zone périurbaine, en valorisant les circuits courts. « Pour la première fois, depuis que je suis élue, il y a une véritable réflexion de destination de ce foncier, au-delà de la mission d’arbitrage, plus traditionnelle. On a la possibilité de construire de manière collective, quelque chose de novateur. » 

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