En Dordogne, Eric Chassagne conduit la liste Coordination rurale


Claude-Hélène Yvard

En Dordogne, Eric Chassagne conduit la liste Coordination rurale

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 04/01/2013 PAR Claude-Hélène Yvard

Eric Chassagne, tête de liste de la Coordination rurale -mouvement paysan, l’avoue : pour constituer sa liste, il a chassé sur le terrain de la FDSEA. Il a convaincu nombre de déçus du syndicat majoritaire de le rejoindre et d’être candidats aux élections de  la Chambre d’agriculture. Sur 23 colistiers, la moitié ont été adhérents  de la FDSEA ou des JA. Comme partout en France, les agriculteurs périgourdins, au nombre de 7000, auront à se prononcer par correspondance entre le 21 et le 31 janvier, pour désigner leurs représentants.

« Notre premier souhait était de présenter une liste qui représente une grande diversité des productions agricoles, des sensibilités. Nous avons veillé à ce que les candidats  soient géographiquement bien répartis sur l’ensemble du territoire départemental, » indique Eric Chassagne. Pour la Coordination rurale départementale, que préside Eric Chassagne, l’objectif principal est de remporter ce scrutin. Il y a six ans, ce syndicat agricole était arrivé en troisième position et avait obtenu trois élus. La FDSEA, avec 41 % des suffrages, avait obtenu un de ses plus mauvais scores.  Cette fois, le contexte est différent avec l’aggravation des difficultés du monde rural. Eric Chassagne se dit très confiant : « Ces dernières semaines, j’ai rencontré beaucoup de gens déçus par le syndicat majoritaire. Nous avons réellement des chances de l’emporter. Nombreux sont les agriculteurs qui estiment ne pas être suffisamment défendus. Le rôle et les missions de la Chambre d’agriculture sont mal connus. Il n’est par exemple pas possible pour un agriculteur de bénéficier de conseils en droit social sans être adhérent du syndicat majoritaire ou d’un centre de gestion. » Un des engagements de la Coordination rurale est notamment d’offrir une aide juridique de base qu’il soit adhérent ou non d’un syndicat et d’informer sur toutes les aides disponibles à l’investissement. 

Mettre fin au clientèlismeLa Coordination rurale s’est fixé trois objectifs : remporter ces élections, dénoncer la gestion comptable de la Chambre consulaire et mettre fin au clientèlisme. « Est il normal que le point info installation soit géré par le syndicat Jeunes agriculteurs et non par la Chambre d’agriculture, qu’un service juridique ne s’adresse qu’aux agriculteurs adhérents du syndicat majoritaire ?, s’interroge Eric Chassagne. Le renouvellement des générations est l’un des dossiers prioritaires mais Alain Queyral, numéro 2 de la liste, indique que « pour donner envie à des jeunes de s’installer, il faut donner de l’activité et du revenu aux exploitations existantes. » 

Enfin, Eric Chassagne et ses colistiers veulent convaincre que la Coordination rurale aux commandes d’une chambre d’agriculture n’est pas synonyme de « grand chambardement et de mauvaise gestion ». En France, ce syndicat conduit les destinées de deux chambres : celle du Calvados et du Lot-et-Garonne.

Les résultats seront connus au plus tard, le vendredi 8 février. Et la session d’installation est programmée le 4 mars.

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