Antoine Audi, maire de Périgueux souhaite une ville « vivante et apaisée »


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Antoine Audi, maire de Périgueux souhaite une ville "vivante et apaisée"

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Temps de lecture 3 min

Publication PUBLIÉ LE 03/01/2019 PAR Claude-Hélène Yvard

Lors de la traditionnelle cérémonie des voeux à la population, Antoine Audi, le maire de Périgueux, devant une salle du Théâtre pas pleine, a choisi de revenir sur quatre temps forts de l’année dernière. Il est revenu sur la visite du Président de la République qui a dévoilé le visage de la nouvelle Marianne, la mobilisation des Gilets jaunes, des fêtes de fin d’année très réussies qui ont séduit toutes les générations, et le projet Montaigne, actuellement bloqué. Il a justifié dans ses propos l’arrêt du projet Montaigne, éligible au programme Action coeur de ville, par la mauvaise conjoncture économique. « Je souhaite à notre ville de mener à bien ce projet car il est vital pour son avenir commercial et son attractivité. Son élaboration en est complexe car elle est liée à l’évolution du contexte économique. Qu’en est-il du Quartier Montaigne depuis que la date de la cession de la dalle Montaigne a été différée ? Le promoteur, la ville et les différents acteurs concernés prennent le temps nécessaire pour assembler tous les ingrédients de son succès. La bonne nouvelle est que le projet Montaigne est désormais éligible au programme Action Cœur de Ville, ce qui lui donne une nouvelle dynamique. Cela signifie concrètement qu’il est susceptible de bénéficier d’un soutien financier de la Caisse des dépôts, et que l’Etat, la Banque des territoires, le Conseil départemental, le Grand Périgueux et bien évidemment la Ville ont acté la pertinence du projet. » Plusieurs élus de l’opposition dénoncent l’impuissance du maire dans ce dossier. 

Plus d’écoute et de proximité

 Dans son propos, le maire de Périgueux a longuement évoqué les projets en cours. « En 2019, nous verrons la consécration des changements suivants : La Place Magne refaite en mars, l’Ecole Maurice Albe livrée en septembre, La rue des Mobiles enfin refaite et surveillée, le boulevard de Vésone et le parvis de la Clinique Francheville en liaison avec son extension spectaculaire, et la rénovation totale de la médiathèque Pierre Fanlac pour 2,7 M€ livrée en septembre. En liaison avec le Grand Périgueux et toujours en 2019, il faut aussi citer la livraison de la nouvelle crèche à Clos-Chassaing, le BHNS Wilson Bugeaud Francheville Fénelon. C’est le retour de la fluidité attendue. » Invité à prendre la parole, le premier adjoint Laurent Mossion, est revenu sur la baisse de 30 % des dotations de l’Etat, sur les transferts accélérés des compétences aux intercommunalités et malgré cela a t-il précisé « la ville est sortie de la zone rouge et la dette a été ramenée de 40 Millions d’euros à 34 millions d’euros. Périgueux aménage, construit, veut développer : Cette vague de travaux a tendance à exaspérer une bonne partie de la population depuis plus d’un an. Dans son intervention. Antoine Audi a exprimé ses voeux de faire de Périgueux, une ville vivante et apaisée.  » Une ville vivante, c’est un lieu où l’on a plaisir à se retrouver pour partager des moments de fête, d’union ou de communion autour de nos évènements culturels ou sportifs. C’est une ville attractive qui renvoie une image de dynamisme, de modernité tout en célébrant son héritage patrimonial. » Une ville apaisée  : « je la perçois dans cette façon qui est la nôtre de conjuguer urbanité et proximité. C’est un de nos marqueurs, le fil conducteur des actions que nous menons. Face à une société émiettée et individualiste, enferrée dans un monde globalisé et disruptif, on voit monter un puissant besoin d’ancrage, de repères, une aspiration à plus de liens, plus d’écoute et plus de proximité, en s’appuyant sur les associations, l’action collective et la concertation ».

Pour le maire de Périgueux cela devrait se traduire dans les tous prochains jours, par l’organisation du débat national souhaité par le Président de la République. « Il y a quelques semaines, nous avons ouvert un cahier de doléances en mairie qui reçoit pas mal de contributions. J’ai reçu des délégations de Gilets jaunes dans mon bureau. C’est notre devoir de maire, de s’emparer du débat national, que l’on soit pour ou contre le gouvernement. Il faut retrouver la voie du dialogue avec nos concitoyens et stopper ce climat de violences contre des élus de la République, contre des forces de l’ordre, les médias. J’espère seulement que nous allons avoir quelques directives précises pour organiser au mieux ce débat dans les prochains jours. »  

 

 

 

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