A La Rochelle, Jean-François Fountaine reste confiant sur sa réélection


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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 11/06/2020 PAR Anne-Lise Durif

Pas d’inquiétude pour autant. L’édile « espère que les électeurs sauront faire la différence entre les promesses et ce qui est réaliste ». Et tant pis si les voix de Bruno Léal bénéficieront sans doute à Olivier Falorni. Avec 7,7% des voix au premier tour, le candidat malheureux des Républicains s’est associé il y a quelques jours avec la liste du député. « Avant de démarcher Olivier Falorni, Bruno Léal est venu me voir pour me demander de l’intégrer sur ma liste au deuxième tour. Je lui ai répondu qu’après avoir critiqué la plupart de nos décisions en conseil municipal pendant six ans, les Rochelais ne comprendraient pas ; ça n’aurait pas de sens », raconte Jean-François Fountaine. Pas plus que de conserver le soutien de la République en Marche, annoncé quelques semaines avant le premier tour. L’édile affirme qu’il n’avait rien demandé en ce sens au parti du gouvernement. « Des militants LREM rochelais étaient venus me voir il y a plusieurs mois en me disant qu’ils aimaient bien ce qu’on faisait. Certains ont intégré la liste, en sachant bien qu’elle est sans étiquette », raconte l’élu, qui affirme avoir également reçu le soutien officiel du PS. « Il y a une quinzaine de jours, j’ai découvert que sur le site internet de LREM ma liste était étiquetée comme une liste officiel du parti, je leur au demandé de la retirer car ça n’a jamais été le cas ».

Malgré le faible écart de voix entre Falorni et lui (avec respectivement 33,26 et 32 ,62% des voix au premier tour), le maire sortant reste confiant sur sa réélection. « Le sentiment écologique à La Rochelle est très fort […] L’histoire est terminée pour la liste EELV ici, mais je garde un cap environnemental »,  assure Jean-François Fountaine. Pour lui, le confinement a changé les mentalités. Celle des Rochelais, qu’il constate sur le terrain, et celle des élus. Lui aussi a fait évoluer son programme depuis. « Une société qui s’effondre parce qu’elle est obligée de se mettre au ralenti trois mois, c’est inquiétant », constate-t-il. Trois nouveaux volets sociaux et environnementaux ont été ajoutés à ses promesses de campagne, dont un « programme territoire zéro chômeur ». « Quant on voit les mécanismes de la crise actuelle, je propose de verser de l’argent aux entreprises ayant des compétences publiques, pour employer des gens, plutôt que de verser des allocations aux chômeurs, ce qui ne donne pas de travail », estime-t-il. Il pense notamment aux régies de quartier, qui manquent de bras mais aussi de moyens pour recruter. L’action sociale de manière générale doit être renforcée, au-delà de l’accompagnement traditionnel par les CCAS, avec un rôle plus important accordé aux structures de l’Economie sociale et solidaire. Troisième et ultime volet complémentaire : développer l’agriculture de proximité pour favoriser davantage les circuits courts. Inclus dans le projet de territoire zéro carbone, ce projet prévoit le rachat par la collectivité de terres agricoles pour les louer à des agriculteurs porteurs de projets allant en ce sens.

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