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PUBLIÉ LE 16/07/2013 PAR Claude-Hélène YvardContrairement aux autres départements de la région Aquitaine, le Lot et Garonne et la Dordogne sont particulièrement touchés par le phénomène de désertification médicale. En Dordogne, 50 % des généralistes sont âgés de plus de 50 ans. Leur densité baisse, les départs à la retraite s’accélèrent et les nouvelles installations ne suffisent pas à enrayer la tendance. Ces difficultés concernent aussi les dentistes, les pédiatres, mais aussi les masseurs kinésithérapeutes, les infimiers. Pour lutter contre ce phénomène, la nouvelle commission départementale de la démographie médicale et paramédicale (CODEM) vient d’être créée. « Elle n’a pas qu’un rôle diagnostic. Son objectif est de mieux cordonner les actions permettant de lutter contre la désertification médicale, souligne, Michel Laforcade, directeur de l’Agence Régionale de Santé( ARS).
Le Codem regroupe, outre l’ARS, les collectivités territoriales, les ordres professionnels, les professionnels de santé, la CPAM, La MSA, ainsi que les usagers. « C’est cet engagement de plusieurs partenaires qui ont permis cette naissance, poursuit Michel Laforcade. Le travail de la commission départementale sera de recenser les actions, les réflexions émergentes dans le département afin de les coordonner, de promouvoir les installations évitant la concurrence de projets. « Pour le conseiller général, Jean Paul Lotterie, « il faut faire vite, le phénomène va en s’aggravant. »
Les maisons de santé ruraleLes maisons de santé rurale représentent un axe de travail pour la nouvelle commission. Elles sont déjà très présentes en Dordogne et d’autres projets sont en voie de réalisation : Vélines, Villefranche du Périgord, Montpon. « Ces maisons représentent une vrai piste pour les jeunes médecins qui souhaitent s’installer. « 20 % des médecins qui se sont récemment installés en Dordogne l’ont fait dans une maison de santé pluridisciplinaire. Elles correspondent mieux aux aspirations des jeunes générations de médecins, » observe Michel Laforcade. Une première réunion du comité technique rendra ses conclusions, le 7 octobre prochain.
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