Un joli moment avec Haendel à Saint Amand de Coly


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Un joli moment avec Haendel à Saint Amand de Coly

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Temps de lecture 1 min

Publication PUBLIÉ LE 11/08/2015 PAR Claude-Hélène Yvard

Comme le souligne Jean Luc Soulé, le président du festival du Périgord noir, l’oratorio de Georg Friedrich Haendel, Judas Maccabeus, joué pour la première fois en 1747, est rarement donné de nos jours.
L’Académie de musique ancienne, après avoir travaillé une semaine au cœur du Périgord noir, a donné deux représentations samedi et dimanche dernier à l’abbaye de Saint-Amand de Coly. Pour mémoire, l’académie de musique ancienne du Festival du Périgord Noir s’attache à promouvoir  une démarche d’insertion professionnelle de jeunes musiciens, en leur donnant la possibilité de monter, chaque année, une production d’un opéra, oratorio ou œuvres sacrées du XVIIe siècle, dans des conditions professionnelles, sous la direction de Michel Laplénie, chef de l’ensemble Sagittarius.
Cette année, la 33e édition  du festival est consacrée à Georg Friedrich Haendel, un des maîtres de l’oratorio et de l’opéra italien.

Moins connue que le Messie ou que la Résurrection, cet oratorio a pour thème les grandes heures de la gloire d’Israël, tirées des passages de l’Ancien Testament. Il est construit en trois actes et contient de très belles pages, notamment pour le choeur, tantôt seul, tantôt avec soliste, voire avec duettistes.
Il renferme aussi tous les mouvements du coeur humain, de la désespérance,  à la jubilation,  de l’espoir, à la piété. Cet oratorio, avec ses pièces chorales qui ressemblent parfois à des Te Deum, à des Marches triomphales, a une musique conquérante voire jubilatoires, comporte également d’autres thèmes plus contemplatifs et doux.
Il s’écoute avec une facilité déconcertante, même pour les non mélomanes ou les néophytes.

Le public présent à Saint-Amand-de-Coly a beaucoup apprécié et a salué les jeunes musiciens et chanteurs qui se sont produits samedi et dimanche derniers.

Le festival se poursuit autour d’Haendel, chez qui se mêlent les influences germaniques, italiennes et anglaises, avec notamment cinq concerts à Saint-Léon sur Vézère, consacrés à la jeune génération, du dimanche 16 au mardi 18 août. 

Plus d’information sur le site du Festival du Périgord Noir

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