Un contrat régional pour soutenir l’économie en Bergeracois


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Un contrat régional pour soutenir l'économie en Bergeracois

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 16/09/2014 PAR Claude-Hélène Yvard

Le Bergeracois subit les conséquences des restructurations des industries de la Défense nationale : la fermeture de l’Escat l’an passé, dépendant de l’Armée de terre, a entraîné une hausse du chômage. Ses trois principales filières industrielles : la chimie, la métallurgie, et la filière bois ne sont pas épargnées par la crise. Entre 2008 et 2011, l’emploi salarié a reculé de 0, 9 % par an sur le pays du grand Bergeracois. Pour soutenir l’activité économique et favoriser le développement de l’emploi local, Alain Rousset a signé un contrat aquitain de développement de l’emploi territorial (CADET). La signature de ce dispositif a eu lieu jeudi matin à Bergerac entre la Région, le Conseil général et la communauté d’agglomération. Ce contrat signé pour une durée de cinq ans maximum doit permettre de mettre en place une stratégie de redéploiement économique, d’innovation et de diversification afin de créer des emplois localement.
Suite à une série d’entretiens préalables avec des chefs d’entreprises, des premières pistes d’actions ont été avancées : renforcer l’accompagnement des entreprises, faciliter la reprise et la transmission d’entreprises, un enjeu de taille car 20 % des chefs d’entreprise souhaitent passer la main d’ici cinq à dix ans, et enfin favoriser l’émergence de nouvelles filières.

Valorisation des déchets, chimie verte et aéronautiqueParmi les thématiques de réflexions : la zone de l’aéroport pourrait accueilir des activités de maintenance aéronautiques; la valorisation des déchets et du recyclage ainsi que la filère végétale et la chimie verte représentent des pistes sérieuses de diversification économique.  Le tissu d’entreprises du Bergeracois est composé majoritairement de TPE et PME : 75 % des entreprises ont moins de 20 salariés et pour les entreprises de plus de 50 salariés, les centres de décision sont délocalisés. L’étude économique du territoire fait apparaître quelques points positifs : les chefs d’entreprises locaux prévoient une hausse des investissements pour l’an prochain à hauteur de 25 millions d’euros. Cinq entreprises bergeracoises ont été retenues par la région dans son programme « usines du futur. » Il s’agit de Polyrey, de la Fedd, de DSD image, JLFD et Sotech industrie. Ce programme régional vise à accompagner des entreprises qui souhaitent innover ou moderniser leur outil de production.

Le CADET prévoit la création d’un emploi d’animateur pour accompagner les entreprises du secteur, pour initier des réflexions prospectives et développer des synergies,  en mobilisant tous les acteurs  sociaux économiques. Autre enjeu, et de taille, celui de la formation. La population bergeracoise est plus faiblement formée que la moyenne aquitaine. Le niveau de qualification, en particulier chez les jeunes, est préoccupant. 29 % des moins de 25 ans n’ont aucun diplôme qualifiant. « Il faut élever le niveau, c’est une nécessité, » a insisté Alain Rousset. C’est dans cette optique que le futur lycée des métiers en cours de réalisation, que le président de la région a visité le matin même, proposera des formations en adéquation avec le bassin d’emploi du Bergeracois. 

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